INFO RMC SPORT. Après le refus de Pierre Mignoni, la FFR et Fabien Galthié ont contacté le co-entraîneur du Racing 92 Laurent Labit. William Servat pourrait également intégrer le futur staff des Bleus, pour 2020-2023, ainsi que l’Anglais Shaun Edwards. Raphaël Ibanez, lui, occuperait le poste de manager.
Le futur staff du XV de France se dessine peu à peu. Avec une ambition claire: avoir un maximum de compétences pour briller lors de la Coupe du monde 2023, en France. L’événement que les Bleus n’ont pas le droit de rater devant leur public. A moins d’un incroyable retournement de situation, le sélectionneur sera Fabien Galthié. C’est désormais acquis, même si le contrat n’est pas encore signé.
L’ancien manager du Stade Français, Montpellier et Toulon a rencontré le président de la FFR Bernard Laporte la semaine passée. Les deux hommes, qui se connaissent très bien depuis de nombreuses années (Galthié fut le capitaine du sélectionneur Laporte pour la Coupe du monde 2003), ont envie de travailler ensemble. Et un accord de principe a été trouvé. Galthié et Laporte devraient d’ailleurs à nouveau se rencontrer très prochainement.
Labit-Galthié, une vielle histoire
Désormais, il s’agit de trouver les meilleurs adjoints ou entraîneurs possibles. Pour les lignes arrières, le choix numéro 1 se nommait Pierre Mignoni. Mais, comme indiqué par RMC Sport samedi, le manager du LOU a décliné. Et il l’a annoncé à Laporte lors d’une longue discussion à Toulon. L’ancien demi de mêlée, sous contrat jusqu’en 2023, veut continuer à grandir avec son club et ne voulait pas s’en aller pour occuper un poste d’adjoint.
Le plan B est clair: il s’agit de Laurent Labit. Le co-entraineur du Racing a depuis été contacté, selon nos informations. Et il a fait part de son intérêt à Fabien Galthié, avec lequel les liens sont forts depuis leur passage sous les couleurs du club de Colomiers. Les deux hommes se rencontreront d’ailleurs ce lundi soir. Toujours selon nos informations, le dossier est désormais très bien avancé selon plusieurs sources. “Cela va se faire“, nous a-t-on dit lundi. Avec un rôle d’entraineur et non pas d’adjoint.
La fin du binome Labit-Travers?
Ce serait donc la fin d’un duo qu’on a longtemps cru inséparable avec Laurent Travers. Depuis 2005, les deux techniciens ont tout connu ensemble à Montauban, Castres et au Racing 92. Avec deux Boucliers de Brennus, deux finales de Coupe d’Europe et le titre de Pro D2 2006. Les semaines à venir pourraient donc être les dernières en commun pour les deux Laurent, sous contrat jusqu’en 2022. Mais le président francilien Jacky Lorenzetti ne s’opposerait pas au départ de l’un ou l’autre.
Joint par RMC Sport, Lorenzetti n’a pas voulu confirmer. “Je n’ai pas d’information sur le sujet”, nous a-t-il indiqué, sachant pourtant que son entraineur avait été contacté. Mais, si ça se confirme, il faudra évidemment trouver une nouvelle organisation en cas de départ de Labit, au Racing 92. Ce serait en tout cas un coup de tonnerre pour les Ciel et Blanc. Et pour les Bleus, en revanche, un renfort de poids.
Servat pour les avants
Devant, Bernard Laporte et Fabien Galthié auraient également trouvé la perle rare en la personne de William Servat. L’entraineur des avants toulousains avait d’abord été envisagé pour travailler sous les ordres du Néo-Zélandais Warren Gatland, actuel sélectionneur du pays de Galles. Le refus par voie référendaire, par les clubs, d’un sélectionneur étranger a changé la donne. Mais pas l’éventualité de voir l’ancien talonneur international intégrer le futur staff des Bleus pour préparer la Coupe du monde 2023. L’optimisme est de mise sur ce dossier à la FFR.
Ibanez manager, Edwards pour la défense
Enfin, concernant le poste de manager du XV de France, Raphaël Ibanez semble de plus en plus proche. L’ancien capitaine des Bleus, qui a l’avantage de connaitre très bien les futurs techniciens en place, rencontrera Bernard Laporte cette semaine. Un rendez-vous est fixé à jeudi pour valider cette collaboration. Shaun Edwards, une autre vielle connaissance d’Ibanez (saison 2005-2009 aux Wasps), a également été approché par la FFR, comme indiqué par le Midi Olympique.
L’actuel entraineur de la défense du pays de Galles est en discussions très avancées avec la Fédération, notamment sur le volet financier. “C’est très chaud“, selon plusieurs sources. Edwards, qui a refusé de rejoindre Wigan (son club historique de rugby à XIII), pourrait être en charge du secteur crucial de la défense française pour les années à venir.