Le manager de Clermont, Franck Azéma s’est longuement confié dans les colonnes du quotidien L’équipe pour évoquer sa prolongation de contrat avec l’ASM jusqu’en juin 2023.
Le coach Auvergnat a notamment expliqué que les discussions avec son président avaient débuté au mois de janvier dernier. Extrait:
“En janvier, on a eu une discussion, avec le président, Éric de Cromières, qui m’avait demandé si j’avais envie de continuer à construire ici. Et j’en avais envie ! Ça fait un moment que je suis ici. Je n’ai jamais ressenti de lassitude en venant au stade ! Je suis privilégié d’entraîner l’ASM, de continuer à la servir. Donc je ne me suis pas posé de questions, je ne me suis pas dit : Tiens, qu’est-ce qu’il y a à côté ?”
Lorsque le journaliste lui demande s’il a décidé de prolonger son contrat avec l’ASM parce que Fabien Galthié a été choisi par Benard Laporte pour succéder à Jacques Brunel à la tête de Bleus, Franck Azéma répond par la négative. Extrait:
“Ce timing, c’est une coïncidence. Ça fait un moment qu’on en avait discuté, avec Éric ! Forcément, il m’avait posé la question sur mon intérêt pour l’équipe de France, parce qu’il voyait bien que mon nom circulait. Mais on savait bien qu’il n’y avait rien de concret en ce sens. Avec la Fédération, il n’y a rien eu de profond. Il y a une voie qui a été choisie, ça ne me cause pas de soucis. C’est comme ça ! Bien sûr, ça aurait été un challenge intéressant, je ne vais pas faire le mec qui prétend qu’il s’en fout ! Loin de là !”
Franck Azéma avoue avoir été sollicité pour rejoindre le staff des Bleus la saison dernière. Mais ce n’était pas le bon moment pour lui. Il a désormais tourné la page. Extrait:
“Comme la saison dernière, j’avais été sollicité pour rejoindre le staff avec Jacques Brunel, mais c’était compliqué pour moi de quitter Clermont, je me suis posé la question, bien sûr. Si ça s’était présenté, ça m’aurait intéressé, mais comme ça n’était plus d’actualité, je n’allais pas tourner autour du pot pendant des mois à attendre quelque chose qui ne venait pas. Ça aurait été un privilège, c’est sûr, mais je suis très heureux dans ce que je fais ici. Clermont, ce n’est pas un choix par défaut, bien au contraire !”