Laurent Travers s’est confié via le site spécialisé Rugbyrama pour évoquer sa prochaine séparation avec Laurent Labit. Les deux hommes travaillent ensemble depuis de très nombreuses années et leur séparation est un petit séisme.
Laurent Travers a évoqué sa complémentarité avec Laurent Labit. Extrait:
“Chacun y trouvait son compte et notre complémentarité a aussi fait notre réussite. Une réussite également collective car liée à toutes les personnes qui ont adhérées à notre mode de fonctionnement. Les différents présidents, que ce soit à Montauban, Castres ou au Racing 92, nous ont fait confiance, ce qui n’était pas évident. Tout cela a fait que nous avons pu avoir de bons résultats et on espère désormais arriver à en avoir d’autres séparément.”
Il l’avoue: cette séparation est difficile. Extrait:
“Cette séparation est difficile mais n’efface en rien ce qu’on a réalisé ensemble durant quatorze ans. Ce n’est pas non plus le divorce d’Angelina Jolie et Brad Pitt ! Mais comme dans toute fin, il y a de la douleur et de la déception. J’en ai eu, Laurent aussi certainement, maintenant il y a des choix que lui et moi assumons. Un nouveau challenge se présentera la saison prochaine pour lui comme pour moi mais ce qui est sûr, c’est que chacun voudra que l’autre réussisse.”
Il concède également avoir eu – quelques fois – des désaccord avec Laurent Labit. Mais tout se réglait à chaque fois. Extrait:
“Nous avons parfois eu des désaccords mais je ne connais pas un couple qui n’en a pas. Ils se réglaient dans un bureau et cela n’allait pas plus loin. On en a eu et on en aura encore d’ici la fin de saison. Si, entre nous deux, cela avait été l’encéphalogramme plat, cela ne nous aurait mené à rien. Il est toujours important d’avoir des discussions et après, il faut savoir prendre une décision et ne pas revenir en arrière.”
Pour conclure, Laurent Travers laisse entendre que l’équipe de France ne l’intéresse pas vraiment. Extrait:
“Est-ce que je serais allé en équipe de France si on m’avait sollicité ? Je vais être clair, je vois les choses différemment. Quand tu es patron dans un des 4-5 clubs que tout le monde envie, que tu as l’habitude de commander, il est difficile d’accepter de repartir sous les ordres de quelqu’un d’autre. Mais c’est un sentiment personnel qui ne concerne que moi. Laurent a fait ce choix et ce n’est pas du tout une critique de ma part. Je peux comprendre sa décision, j’ai juste un tempérament différent et une autre façon de voir, ce qui a aussi fait notre force durant toutes ces années.”