Après leur match nul hier soir face à l’équipe sud-africaine des Stormers (19-19), trois joueurs des Canterbury Crusaders (Nouvelle-Zélande) ont été accusé d’agressions homophobes après une sortie au Cap.
Alexandros Paterimos mangeait avec des amis dans une célèbre chaîne de fast-food à Cape Town (Afrique du Sud). Sur Instagram, Il affirme avoir été victime d’incidents homophobes de la part de trois joueurs de l’équipe des Canterbury Crusaders après leur match nul 19-19 face aux Stormers. Relayé par le New Zealand Herald, Il accuse les joueurs de l’avoir pris en vidéo afin de se moquer de son apparence. Ils auraient également adopté une fausse voix criarde dans le but “d’imiter” son homosexualité. Lorsque le jeune homme aurait réagi, il se serait fait intimider physiquement par ces trois membres de l’équipe néo-zélandaise.
Les Crusaders, via leur compte Twitter officiel, ont fermement réfuté ces allégations. En ajoutant que “les joueurs sont dévastés par ces accusations de comportement homophobe.”
Après ces réfutations, le jeune homme en question a été contacté par leclub de Christchurch via Instagram pour comprendre ce qu’il s’était passé. Les Crusaders ont demandé à Alexandros Paterimos de lui fournir les preuves de ces agressions pour réagir en conséquence.
En attendant le résultat des vidéos de surveillance, le directeur général des Crusaders, Colin Mansbridge, a tenu à calmer le jeu: “Le club est une organisation qui s’engage à être inclusive envers tous, et qui est fière d’avoir reçu la Rainbow Tick (certification décernée à chaque club luttant contre les discriminations liées à la sexualité). Ce qui rend ces accusations d’autant plus bouleversantes”.