Lors d’une conférence de presse organisée ce vendredi, le sélectionneur du XV de France, Jacques Brunel a fait un point sur la préparation de l’équipe de France à l’approche de la Coupe du monde au Japon.
Dans un premier temps, il explique vouloir mettre beaucoup d’intensité lors des séances d’entraînement. Extrait:
“Le cœur de la préparation, si on veut schématiser, c’est de faire beaucoup de volume et d’intensité actuellement. Quand les matches vont arriver, on sera dans un travail assez élevé, avec du volume et de l’intensité. On baissera le volume quand on arrivera au Japon.”
Une chose est sûre : Jacques Brunel est déterminé avant ce Mondial. Il l’affirme haut et fort : ce sera sa dernière Coupe du monde. Extrait:
“Je suis déterminé parce que je sais bien que c’est ma dernière, donc je ne veux pas la manquer. Bien sûr que je l’ai décidé. J’en ai fait quatre, je suis privilégié. Là, c’est bon. A Rome, vous me faisiez remarquer à juste titre que c’était une victoire à la Pyrrhus. J’étais là en train d’expliquer qu’on avait gagné, malgré tout. D’autres fois, cela avait tourné dans l’autre sens mais effectivement, on ne pouvait pas être satisfait de ce moment-là.”
Pour conclure, le sélectionneur du XV de France explique pourquoi le staff a décidé de faire un stage au Cap d’Ail, tout proche de Monaco. Extrait:
“Le cadre est différent, on ne peut pas dire qu’il soit austère. Mais il est surtout pratique: on n’a pas besoin de bouger, on est à 50 m, on a toutes les installations sur place, les joueurs peuvent travailler et se voir tout au long de la journée. On est venus ici tout d’abord pour la température: on cherchait à travailler en hyperthermie sous la chaleur, parce qu’il nous paraît important de s’habituer à ces conditions-là. Peut-être qu’il ne fera pas des chaleurs extrêmes au Japon mais il risque de faire chaud, et surtout il y a de l’humidité. Il s’agit aussi de couper la routine, même si les joueurs étaient bien à Marcoussis parce que les journées étaient très chargées, on n’a pas le temps de penser à autre chose. On était complètement dans le rugby, on va l’être aussi ici dans un contexte différent.”