Le Stade-Toulousain a récemment recruté le polyvalent trois-quarts Sud-Africain Werner Kok en tant que joker Coupe du monde.
Ce joueur de 26 ans évolue principalement au rugby à VII. Il a d’ailleurs été élu meilleur joueur du monde à VII en 2015.
Mais désormais, ce-dernier souhaite tirer un trait sur le rugby à VII afin de se concentrer pleinement sur le rugby à XV.
Et avant même qu’il ait pu disputer le moindre match avec Toulouse, Werner Kok annonce haut et fort qu’il souhaite poursuivre sa carrière en France à l’issue de son contrat en tant que joker Coupe du monde, que ce soit à Toulouse ou ailleurs en Top 14. Extrait:
“J’avais envie de relever un nouveau pari, c’est pour ça que j’ai décidé de tenter l’aventure. Je suis très motivé. Je veux m’installer à XV désormais. C’est mon but. Si j’ai l’opportunité de rester à Toulouse ou même de rebondir ailleurs en France, ce serait génial. J’ai encore l’ambition d’aller aux JO de 2020 à Tokyo. J’ai connu l’édition de 2016, je sais à quel point cet événement est exceptionnel. Mais après, oui, le VII, ce sera terminé. Ce passage à XV est un super challenge. J’ai envie de prouver ce que je vaux dans cette discipline et y perdurer. Je suis un gros travailleur. Je suis prêt à tout donner sur chaque action, en attaque comme en défense pour faire avancer mon équipe.”
Par ailleurs, Werner Kok explique la manière inédite dont il a été recruté par les dirigeants du Stade-Toulousain. Extrait:
“C’est grâce à mes amis Rynhardt Elstadt et Cheslin Kolbe, que j’ai rencontré à la Western Province. J’ai aussi joué à VII avec Cheslin. Ils ont parlé de moi à Ugo. Le club m’a contacté, m’a posé quelques questions et puis il a vu les détails avec mon agent. Je sais que l’encadrement a demandé des infos à Cheslin et Rynhardt. Ils ont dit que j’étais prêt à tuer les adversaires qui se trouvaient sur mon chemin, que j’étais un joueur agressif. Et voilà, ça s’est fait. J’aurais dû arriver en juin l’an passé. Mais j’ai eu quelques soucis contractuels. J’étais encore engagé de l’autre côté. Heureusement, nous avons gardé le contact.”