Depuis son arrivée au Stade-Français Paris, le club Parisien stagne. Pourtant, le richissime propriétaire Allemand Hans-Peter Wild ne cesse d’injecter des fonds pour faire du Stade-Français la meilleure équipe du monde.
En seulement deux ans, 40 millions ont été injectés, rien que ça.
Cette semaine, Hans-Peter Wild a décidé de se séparer de son président : Hubert Patricot. Pour le remplacer, il a décider de se nommer président de son propre club.
D’autres modifications devraient intervenir au sein de l’organigramme du club, mais pas au niveau du sportif. Heyneke Meyer semble – pour l’heure – intouchable.
Dans les colonnes du quotidien L’équipe, Hans-Peter Wild explique ne pas être découragé et être toujours autant déterminé. Extrait:
« Je n’ai pas perdu mon enthousiasme, je reste persuadé que nous avons un bon projet. Je pense que nous avons fait beaucoup de progrès, même si la situation sportive actuelle est dure. J’ai accepté la démission d’Hubert et le fait de prendre la présidence moi-même. J’ai énormément appris, je me suis fait mes propres opinions. Est-ce que je suis découragé ? Absolument pas. Quand on commence quelque chose, il faut le finir. »
Interrogé sur son directeur sportif Heyneke Meyer, Hans-Peter Wild continue de lui faire confiance. Extrait:
« Je sais qu’Heyneke Meyer ne parle pas français. Même s’il apprenait, ce serait très dur pour lui, certains y parviennent facilement, d’autres ont plus de mal. Je lui ai dit qu’il ne fallait pas qu’il perde son temps avec cela, même si cela peut parfois être dur pour échanger juste en face à face avec un joueur. Mais il y a d’autres personnes dans le staff qui parlent très bien français. C’est pour cela que nous avons Pieter De Villiers, un enfant du Stade Français. »