Renvoyé de l’équipe de France en raison d’une blessure contractée à une cheville, l’arrière Thomas Ramos a dû mettre un terme à son aventure au Japon avec le XV de France.
Mais cette semaine, une polémique a vu le jour étant donné que Thomas Ramos a pu être aligné par le staff Toulousain pour le match de Top 14 contre le Castres Olympique.
Personne ne comprend la décision du staff Français d’avoir renvoyé Thomas Ramos en France alors qu’il pouvait – en réalité – postuler pour le match contre l’Angleterre (qui a été annulé) et le quart de finale.
Ce samedi, le vice-président de la Fédération Française de Rugby, Serge Simon est sorti du silence et a répondu aux interrogations. Extrait:
“Au moment où Thomas se blesse, c’est avant le Tonga. L’évaluation tous avis confondus, on parle d’une dizaine de jours donc on est juste sur le laps de temps qui englobe les deux matchs du Tonga et de l’Angleterre. On a des scénarios qui sont optimistes sur 8/9 jours, on a des scénarios plus pessimistes qui peuvent durer un peu plus longtemps. Vous avez un diagnostic qui tombe. Après, le temps de réhabilitation et de ré-athlétisation plus la remise sur le terrain, il y a toujours évidemment une petite incertitude. En pleine compétition et surtout avec beaucoup de blessures qui sont arrivées avant ou juste avant ce cycle de trois matchs en dix jours, c’est ça que vous devez gérer.
Il faut comprendre qu’on gère le risque en club de façon différente qu’en équipe de France. Quand on est dans son club et qu’on prépare le match pour le lendemain, si jamais un joueur n’est pas prêt, il suffit d’appeler son remplaçant qui va venir dans l’heure. Ici, à 10 000 kilomètres, la procédure est beaucoup plus longue, il faut 48 heures, et caetera, et caetera… Les médecins n’ont rien inventé ici ou ailleurs, c’est le contexte qui rend la décision beaucoup plus complexe ici peut-être qu’ailleurs.”