Le président de la Fédération Française de Rugby, Bernard Laporte s’est confié au sujet de la Coupe du monde de l’équipe de France.
Ce-dernier estime que le Mondial des Bleus est d’ores et déjà réussi. Cependant, il n’est pas encore abouti. Extrait:
“La qualification permet de dire que ce Mondial est indéniablement une réussite. Je le répète, ce n’était pas évident… Mais, pour qu’il soit abouti, il faudra autre chose et notamment une présence dans le dernier carré. Rappelons que l’Argentine, formation que nous avons éliminée, est devenue depuis 2015 l’une des nations majeures de notre sport ; elle fonctionne comme une équipe de club. Face aux Pumas, nous n’étions pas favoris et nous avons réussi à prendre le dessus. Nous avons notre billet en poche, c’est bien, très bien même. Mais cela ne doit pas être un aboutissement.”
Questionné sur le staff de l’équipe de France, Bernard Laporte s’en dit très satisfait. Extrait:
“L’amalgame s’est fait rapidement. Ce n’était pas évident. En France, on a du mal à travailler ensemble quand on est très nombreux. Je crois qu’ils y parviennent. Chacun reste à sa place, et Jacques a le dernier mot. Et puis, le fait que Fabien Galthié, le futur sélectionneur, soit là est une très bonne chose. On a relancé une dynamique pour 2019, et aussi gagné du temps pour 2023. Lui aussi apprend toujours. La transition avec Jacques va se faire dans le calme. Ces trois mois ont été précieux pour la suite.”
Pour conclure, Bernard Laporte apporte toute sa confiance à Guilhem Guirado. Extrait:
“Chat est un très bon joueur, mais je n’ai pas l’impression que Guilhem soit sur le déclin, au contraire ! La préparation lui a fait du bien physiquement. J’ai toujours eu des capitaines qui ont été titillés par leurs doublures, c’est bien. Ça les stimule. Mais Guilhem reste LE capitaine, sur et en dehors du terrain. Face aux Etats-Unis, quand cela tanguait un peu, c’est lui qui a remis tout le monde dans le sens de la marche, qui a rassuré le collectif. Guilhem, c’est le garant de ce groupe jeune, très jeune puisque 75 % d’entre eux seront des prétendants à 2023. Des garçons qui fédèrent, il n’y en a pas cinquante pour le moment et Guilhem, lui, fédère. Il a ce pouvoir et c’est une des forces du XV de France.”