Récemment, le club de Montpellier a été sanctionné pour avoir dépassé le Salary Cap lors de la saison 2017 /2018.
Pour ce dépassement, le MHR a été condamné à payer une amende de 470 000 euros.
Mais les dirigeants du club de Montpellier ont décidé de faire appel de cette décision auprès d’une commission d’appel de la Fédération Française de Rugby.
C’est ce mercredi que le président Mohed Altrad et ses conseillers vont défendre le club Montpelliérains devant la commission d’appel de la FFR.
Les journalistes de RMC Sport se sont entretenus avec le principal conseillé du MHR dans ce dossier, à savoir Maître Antoine Vey.
Celui-ci explique comment il compte défendre le club de Montpellier. Extrait:
“L’année dernière, Montpellier avait été poursuivi par le même contrôleur salary cap et la Ligue pour les mêmes griefs. La commission d’appel avait totalement blanchi Montpellier. Donc notre axe de défense, c’est de dire qu’elle a fixé une jurisprudence et qu’il suffira juste de l’appliquer pour mettre Montpellier hors de cause. On ne peut pas imputer à des clubs des dépassements de salaire si on n’arrive pas à prouver l’existence de ces dépassements. On a toutes les raisons d’être serein pour aborder cette audience.
Le règlement de la Ligue nationale de rugby est mal rédigé sur cette question du salary cap. Il y a beaucoup d’éléments que nous contestons dans la façon dont il est mis en oeuvre: la désignation par la Ligue d’un contrôleur, qui n’est pas un organe indépendant; le fait que la Ligue puisse choisir les arbitres qui vont siéger dans la commission de première instance; le fait que les critères qui permettent de contrôler le plafond sont des critères totalement arbitraires et subjectifs. Comme on est cohérents dans notre approche, on critique la façon dont on est poursuivis, mais aussi la base sur laquelle on est poursuivis. On dit que la loi, telle qu’elle est définie, n’est pas suffisamment précise.”