Le président du MHR, Mohed Altrad, avait été épinglé par la Commission du Salary Cap, qui lui avait infligé une amende record de 470 000€ pour dépassement du Salary Cap.
En appel, la commission de la FFR a relaxé Montpellier. Mohed Altrad dénonce dans le Midi Olympique une commission du Salary Cap à la solde de la LNR et dévoile des liens entre la direction de la Ligue et la Commission qu’elle a créée sur le Salary Cap :
À l’issue de la condamnation en première instance, la Ligue Nationale de Rugby avait critiqué vos avocats, estimant qu’ils avaient formulé des accusations non fondées à l’encontre des juges qui avaient infligé une amende record de 470 000 euros. De quoi s’agissait-il ?
D’abord, j’observe que les critiques de mes avocats étaient fondées puisque la Commission d’appel de la FFR nous a donné raison. Sur le fond, ce que nous avons dénoncé, et continuerons de dénoncer, est le fait que l’année dernière, l’instance disciplinaire chargée de contrôler le salary cap était dévolue, en première instance, à un organisme indépendant (la DNACG). Non satisfait de la décision qui avait été rendue au bénéfice du MHR, le président de la LNR s’était permis de sermonner les arbitres de cette division indépendante, avant d’imposer un changement de réglementation pour instaurer une nouvelle commission dont il a pu désigner tous les membres et en particulier le président Karaquillo. Or, nous avons appris qu’il existait des liens personnels entre le président de la commission et la direction de la LNR d’une part, ainsi qu’avec le contrôleur salary cap d’autre part. Cette situation n’est pas acceptable, ne serait-ce que sur le fondement de l’impartialité objective.
Quoi d’autre ?
Le salary cap manager (Samuel Gauthier) doit être quelqu’un d’indépendant. Or, ce n’est pas le cas. Nous nous sommes procuré ses bilans et la quasi-totalité des revenus de sa société proviennent de la Ligue. Comment peut-il être indépendant ?