L’ancien troisième ligne du Castres Olympique, Ibrahim Diarra est décédé ce mercredi 18 décembre à l’âge de 36 ans des suites d’un accident cardiaque et cardio-vasculaire.
Le président du Castres Olympique, Pierre-Yves Revol a expliqué vouloir aider la famille d’Ibrahim Diarra dans cette très triste période. Extrait:
“Ibrahim DIARRA a été un formidable joueur au CO et l’un des grands artisans artisans de notre titre de 2013. Au delà, il nous a marqué par son immense générosité, sa bonne humeur communicative, son sourire généreux et ses yeux toujours pétillants. Il était resté proche du club, avec lequel il a préparé sa reconversion. Notre directeur Matthias ROLLAND, qui a été son coéquipier à Montauban et à Castres s’occupait de lui comme un frère. Nous aiderons sa famille à organiser ses obsèques au Sénégal et nous partageons son immense peine.”
De son côté, Rémi Lamerat a publié un poignant hommage sur sa page Facebook. Extrait:
“Mon cœur souffre de savoir que le tien s’est arrêté. Celui-là même reconnu coupable du fait que tu sois tant aimé.
Sûrement l’as-tu trop sollicité durant tes 36 années de vie intense ? Ça ne m’étonnerais pas, lui qui est la source de ton rayonnement légendaire.
Derrière ce sourire à faire pâlir les anges, toi le gaillard, le roc, tu étais l’inusable guerrier, chouchou des supporters, et un coéquipier fabuleux qui sublimait le mot sacrifice.
Mais le ballon est rapidement devenu qu’un simple prétexte … L’Ami aux qualités humaines débordantes m’a longtemps inspiré et m’inspirera encore tant que ton étoile brillera.
Il y avait des jours avec et des jours sans toi, la météo passant d’un soleil radieux à une brume grisâtre.
Même allongé sur ton lit d’hôpital lundi, ne répondant plus de rien, ton aura m’a frappé, me donnant envie d’y croire encore alors que l’horizon n’était pas au beau fixe. En vain …
Ressasser le passé, se noyer dans tous ces bons souvenirs, parcourir les photos, essuyer ses larmes puis exploser de rire !
La vie est injuste mon chibre, les meilleurs s’en vont toujours les premiers. Nous laissant orphelins de notre remède quand ça n’allait pas, et de notre allégresse quand tu étais par là.
Continue de rayonner sur nous comme tu l’as toujours fait, car même si tu nous as quittés, ton sourire est lui éternel.
Je t’aime mon ami.”