Jacques-Louis Potgieter a “une grave maladie“, selon ses mots. Il l’a annoncé lui-même à ses coéquipiers samedi avant une séance d’entraînement qui a finalement été annulée. Pas question de rentrer dans certains détails médicaux qui en plus, pour lui, ne sont pas encore tous connus. JLP préfère résumer en expliquant : “j’ai une grave maladie” et “il va se battre“, s’empresse de rajouter Christian Lanta.
Sorti sur KO lors du match contre Grenoble, ce sont les examens obligatoires la semaine suivante qui ont révélé quelque chose d’anormal. Après ce KO, les médecins ont trouvé que sa récupération était lente et non conforme à ce qu’elle devait être. Cette maladie n’a rien à voir avec le rugby, le verdict n’est même pas totalement connu mais la conséquence l’est : “il n’est plus possible pour moi de jouer au rugby”. Le 10 sudaf, accompagné de son père, et aux côtés de Christian Lanta et François Rivière tente de garder le cap mais l’émotion suscitée par cette annonce est incontrôlable.
Christian Lanta peine à trouver les mots et le président Rivière explique “vivre pour la première fois une situation aussi difficile à l’USAP”. Désormais, une nouvelle vie commence pour JLP mais qui ne se fera pas sans l’USAP : “Je suis prêt à rester nettoyer les vestiaires s’il le faut mais je veux rester avec ce groupe. C’est la première fois de ma carrière que je fais partie d’un effectif aussi exceptionnel. J’ai ma famille en Afrique du sud mais ma famille ici c’est l’USAP”.
Jacques-Louis Potgieter, en paralèlle des examens et de son traitement, restera à l’USAP, Christian Lanta l’affirme : “Il a une analyse très pertinente lors des séances video et il continuera à nous aider” séances video ou sous d’autres formes. Cette annonce humainement dure donne aussi un nouveau tournant et enjeu à la rencontre des Catalans jeudi soir à Vannes. En cinq mois, JLP a pris une place primordiale sur le terrain et dans le vestiaire usapiste. C’est même la saison de ce groupe qui bascule.