Lors d’un entretien exclusif accordé à RMC Sport, l’ouvreur Jules Plisson s’est exprimé sur les mois de calvaire qu’il a passé du côté du Stade-Français Paris, en début de saison.
Celui qui fait désormais le bonheur de La Rochelle explique ne pas vouloir épiloguer sur sa relation compliquée avec l’ex-manager Parisien, Heyneke Meyer.
Il explique simplement qu’il avait besoin de quitter le Stade-Français Paris car il avait perdu le plaisir de se lever le matin pour s’entraîner. Extrait:
“Je ne veux même pas épiloguer là-dessus. Je n’ai pas ressenti d’injustice mais c’était une situation particulière. Je n’ai jamais rien dit, je ne me suis jamais plaint dans la presse et dit de choses négatives à son encontre, c’est la vie de sportif il y a des entraîneurs qui sont comme ça. J’avais perdu le plaisir de me lever le matin pour aller à l’entraînement, le plaisir de travailler dur. Au Stade Français, j’ai toujours eu une bonne attitude mais quand ton réveil sonne le matin c’est plus dur parce que tu sais que quoi que tu fasses ça ne bougera pas. Ici à la Rochelle, je suis content de me lever, de travailler, de faire des séances en plus. Je retrouve le plaisir de créer, d’attaquer la ligne, ce que je ne faisais plus parce que quand tu joues avec le couteau sous la gorge c’est difficile d’être relâché.”
Par ailleurs, Jules Plisson a hésité à rejoindre La Rochelle en apprenant la mise à l’écart d’Heyneke Meyer et l’arrivée de Thomas Lombard comme directeur général du rugby. Mais il a finalement opté pour le changement.