Le président d’Intervals le syndicat des agents de joueurs, Miguel Fernandez s’est confié dans les colonnes du quotidien Sud-Ouest pour évoquer la mise à l’arrêt du marché des transferts en Top 14.
Il se confie également sur les difficultés que vont rencontrer certains joueurs du championnat qui se retrouvent en fin de contrat au mois de juin prochain.
Il craint notamment qu’une trentaines de joueurs se retrouve sans club en fin de saison. Extrait:
“Ce qui est terrible pour eux, c’est que les clubs sont incapables de leur dire de manière objective s’ils vont les conserver ou non. Pour ceux qui faisaient l’objet d’un intérêt certain avant le confinement, ça risque de le faire, c’est juste décalé. Quand c’est bien enclenché, il suffit d’échanger quelques mails, avec une signature électronique c’est réglé. Pour les autres en revanche, ça se complique. Car les clubs ne savent pas si ça va reprendre et dans quelles conditions. Je n’ai pas de chiffres exacts, mais sur 900 joueurs pro environ 250 à 300 changent de club chaque année et environ 400 ou 450 renouvellent leurs contrats. Il y en a peut-être une trentaine qui se posent la question de ce qu’ils vont faire au 1er juillet.”
Selon lui, les clubs du Top 14 ont freiné un peu trop brutalement les négociations avec les joueurs et leur activité sur le marché des transferts. Extrait:
“Les clubs ont mis un coup de frein à main un peu violent, si je puis dire. Ils gardent un intérêt pour la recherche d’un joueur mais ils ne souhaitent pas contractualiser maintenant car ils ne savent pas où ils seront. Tous les agents ont des clubs qui leur disent : “on va attendre un peu”. J’avais contacté des joueurs parce que des clubs m’avaient mandaté, mais aujourd’hui la situation est au ralenti et je n’ai malheureusement pas grand chose à leur dire.”