Quasiment tous les présidents des clubs du Top 14 sont d’accord sur une sujet : les joueurs doivent faire un effort et diminuer leur salaire en raison de la crise économique qui frappe le rugby Français.
Reste que le président de Provale le syndicat des joueurs, Robins Tchale-Watchou calme les ardeurs des présidents du Top 14.
Dans les colonnes du journal L’équipe, ce-dernier prévient que cette baisse de salaires ne pourra pas se faire du jour au lendemain et n’importe comment. Extrait:
“Vous voudriez que je m’adresse à ma base, aux joueurs, en leur disant de faire des efforts sur des on-dit ? C’est pour ça que j’ai demandé à ce que la DNACG, un organe indépendant, nous accompagne. Pour qu’elle nous informe au fur et à mesure de l’impact réel de cette crise sur chaque club. On veut être sûrs que certains dirigeants qui auraient commis des erreurs de gestion ne profitent pas des circonstances pour réajuster leur budget. On n’accuse personne, mais on connait les travers humains.”
Il rappelle que les joueurs de Pro D2 auront besoin de tout leur salaire contrairement à ceux du Top 14. Extrait:
« On ne peut pas avoir une analyse autrement que club par club, dit-il. Certains seront forcément plus touchés que d’autres. Tu ne peux pas aligner le mec qui joue à Nevers Pro D2 à celui qui évolue en Top 14 et roule en Ferrari. Ça n’a pas de sens ! Le mec qui gagne 3 000 € en Pro D2 a besoin de tout son salaire pour vivre. »
Pour conclure, Robins Tchale-Watchou affirme que le salaire des joueurs ne doit pas être la seule variable dans cette crise économique. Extrait:
« Ce qui ne serait pas envisageable non plus, c’est que les salaires deviennent l’unique variable d’ajustement. Dans ce cas, cela pourrait en quelque sorte signifier que les joueurs sont coupables de la situation actuelle, comme s’ils avaient volé leur dû. Eh bien non, ils ont un contrat et ils méritent leurs revenus. »