Le président du Castres Olympique, Pierre Fabre s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique de lundi pour évoquer la crise financière qui frappe le rugby Français.
Ce-dernier vise les clubs qui pourront correctement passer cette crise financière grâce aux mécènes. Il pense bien évidemment au Stade-Français Paris qui a été racheté par le richissime Allemand Hans-Peter Wild.
Selon lui, ces mécènes ne doivent pas occulter la vérité de la situation économique au sein du rugby Français. Il milite fermement pour une diminution du Salary Cap. Extrait:
“C’est vrai que le rugby a une incroyable capacité à attirer des personnes aux ressources très importantes. Je pense par exemple au Stade français qui, dans une situation récemment très périlleuse, a pu trouver un très respectable magnat allemand prêt à investir des sommes très importantes. Cela a pu aussi être le cas dans le passé au Racing ou ailleurs. C’est heureux pour les clubs concernés mais cela ne doit pas occulter la réalité de notre environnement économique et dans l’ensemble de notre dépendance dans de nombreux clubs au bon vouloir de quelques-uns. Si on limite le salary cap avec pour effet d’exacerber une concurrence déjà importante, on rend le challenge encore plus excitant pour tous. Les différences se feront encore plus sur le travail, le savoir-faire et le collectif. Et le mérite de celui qui arrive sera encore plus grand.”
Lorsque le journaliste lui indique que le Castres Olympique est soutenu par le groupe Fabre, Pierre-Yves Revol concède que cette aide, le club Tarnais n’aurait pas pu poursuivre son aventure en Top 14. Extrait:
“Il est clair que sans ce groupe nous ne pourrions rester en Top 14. Dans un sens, nous ne sommes pas dans l’économie réelle au sens où certains l’entendent. Pour autant, je ne crois pas que nous ayons participé à l’inflation des salaires. En 2018, année de notre dernier titre, notre masse salariale se situait dans la deuxième moitié du Top 14, loin du salary cap et avec 35 % de moins que la plus importante.”