Comme révélé il y a quelques jours, l’ancien ailier du XV de France, Christophe Dominici a un projet pour le club de Béziers, actuellement pensionnaire de la Pro D2.
Ce-dernier souhaite reprendre le club en compagnie d’un très richissime investisseur des émirats ayant fait fortune grâce au pétrole. Cet homme serait d’ailleurs beaucoup plus riche qu’un certain Hans-Peter Wild, l’actuel propriétaire du Stade-Français Paris.
L’ancien joueur indique que cet homme qui s’intéresse à l’ASBH serait prêt à injecter 7 millions d’euros dès son arrivée et aurait des moyens presque illimités pour permettre au club de très rapidement grimper les échelons.
Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, le maire de Béziers, Robert Ménard a évoqué ce dossier épineux.
Dans un premier temps, il annonce directement la couleur concernant la présence de Christophe Dominici dans ce projet. Extrait:
“Ma fonction, c’est de mettre en rapport les uns avec les autres. Je l’ai fait, à la mairie, entre les gens du Golfe et les actionnaires actuels du club. Christophe Dominici ? Il n’était pas présent parce que lui et les responsables de l’ASBH n’ont pas envie de s’embrasser sur la bouche. J’ai donc jugé préférable qu’il ne soit pas là.”
Il rajoute dans la foulée que la réunion ne s’est pas du tout bien passée contrairement à ce que certains veulent laisser entendre. Extrait:
“Dire que ces deux réunions se sont bien passées serait un mensonge. Quand ils se sont quittés, ça ne ressemblait pas à un “au revoir” mais à un “on s’est tout dit, ciao”. Pour moi, ce fut une fin de non-recevoir. L’investisseur ? C’est une société basée à Paris qui commercialise des hydrocarbures, du pétrole et du gaz. Cette société travaille pour Abou Dabi mais attention, elle ne produit pas de pétrole, la nuance me semble importante.”
Pour conclure, Robert Ménard explique comprendre totalement la méfiance des dirigeants actuels du club vis-à-vis de cet investisseur. Le maire de Béziers demande notamment des preuves. Extrait:
“Je comprends les réticences des actuels propriétaires. Tu ne peux pas donner les clés d’un club à quelqu’un que tu ne connais pas. Ces investisseurs, je les ai vus deux fois dans ma vie. Et Christophe Dominici ne les a pas vus plus que moi. Je ne dis pas que les gens mentent. Mais si vous m’annoncez que vous êtes milliardaire, je veux m’assurer que vous l’êtes vraiment. Aujourd’hui, on n’en sait rien. Nous n’avons aucune garantie bancaire, rien. Dès lors, est-ce qu’une solution biterro-biterroise ne serait-elle pas meilleure ?”