Le président du syndicat des joueurs Provale, Robins Tchale-Watchou s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique de ce vendredi pour évoquer les négociations autour de la baisse des salaires joueurs du Top 14 et de Pro D2 en cette période de crise financière.
Ce-dernier explique que la situation est très différente selon les clubs.
Il tient notamment à féliciter certains clubs comme Castres et Toulon qui ont mené de très bonnes négociations avec leurs joueurs, avec de la bonne pédagogie. Extrait:
“Dans certains clubs, les négociations n’ont même pas commencé, dans d’autres elles se passent plus ou moins bien, dans d’autres on est déjà parvenu à un accord… Tout dépend du rapport qu’entretiennent les présidents avec leurs joueurs. À Toulon par exemple, le président a dit à ses joueurs qu’il n’avait pas besoin que ses joueurs consentent à une baisse de salaire, et ce sont eux-mêmes qui ont insisté pour le faire. À Castres, le président a fait de la bonne pédagogie, et formulé une proposition que les joueurs ont estimée juste et équitable. C’est très bien ! Nous ne sommes pas là pour avoir une proposition syndicaliste basique, mais pour accompagner au mieux les joueurs. Et dans certains clubs, il y en a besoin…”
En parallèle, Robins Tchale-Watchou recadre sévèrement certains clubs du Top 14 qui ont demandé aux joueurs une baisse des salaires de 30% tout en cherchant à recruter dans le même temps.
C’est clairement le club de Montpellier qui est visé. Extrait:
“Dans certains clubs, on a demandé aux joueurs de baisse leurs salaires de 30 %, pendant qu’on en prolongeait ou qu’on essayait d’en recruter certains autres… Comment voulez-vous qu’un vestiaire ne soit pas divisé après ça ? À part créer la zizanie, quel était le but ? Ce n’est pas juste… Et je suis convaincu qu’à l’exception d’un ou deux clubs dont vous parlez, tous les vestiaires professionnels sont beaucoup plus unis que vous semblez le penser, et on ne laissera pas passer certaines choses. Je l’affirme : on voit aujourd’hui qu’il y a des dirigeants qui essaient aujourd’hui de profiter de la crise à des fins peu avouables comme réduire leur masse salariale…”