L’ancien trois-quarts centre du Rugby Club Toulonnais, Mathieu Bastareaud s’est confié dans les colonnes du journal Var-matin au sujet de sa carrière sportive.
Ce-dernier a indiqué, dans un premier temps, avoir connu un déclic en 2018. Ce déclic l’a changé radicalement. Il précise désormais se foutre des avis des consultants le concernant.
Il précise n’avoir jamais joué un rôle durant sa carrière, ni avoir utilisé la langue de bois. Extrait:
“J’étais dans un cercle vicieux, en zone de confort. Je jouais sur mes qualités physiques, ma puissance, alors que j’ai toujours voulu avancer. Je marche à l’affect. Si on me fait confiance, je le rends au centuple. J’ai longtemps été agacé car j’avais toujours le sentiment qu’on ne retenait que le négatif de mes prestations. Aujourd’hui, ce qu’on pense de moi, je m’en fous royalement. Je sais que je ne peux pas plaire à tout le monde. À présent, je suis bien dans ma tête. En 2018, j’ai changé radicalement. Il y a eu un déclic difficile à identifier. C’est certainement un tout qui m’a fait évoluer. J’ai mes forces et mes faiblesses, mes doutes aussi. Je n’ai jamais joué un rôle dans un monde un peu macho où il faut toujours se montrer costaud. La langue de bois, très peu pour moi. Je montre ce que je ressens vraiment, sans me cacher.”
Lorsque le journaliste lui demande si c’est valorisant de pouvoir vivre confortablement grâce à sa passion, Mathieu Bastareaud répond. Extrait:
“L’argent que je gagne est la conséquence de mon boulot, du travail accompli à longueur d’année à l’entraînement. Plus jeune, j’étais un peu fou-fou dans ce domaine. Aujourd’hui, j’essaie d’être intelligent en le gérant de façon plus responsable. On ne sait jamais de quoi demain sera fait.”