Le maire de Béziers, Robert Ménard travaille activement au sujet du rachat de l’ASBH par un richissime investisseur des Emirats.
Interrogé dans les colonnes du journal L’équipe, il explique qu’un calendrier a été mis en place concernant les négociations. Extrait:
“Des échéances ont été fixées, avec un calendrier. Normalement, dans les 48 heures, au plus tard dans 72 heures, les deux conseils auront signé un accord de confidentialité. Il faut commencer par ça afin de mener des négociations. Ensuite, d’ici le 15 juin, les investisseurs émiratis devraient adresser une lettre d’intention à l’ASBH. Si elle retient l’attention du club, il y aura un accord d’exclusivité pour les négociations et on peut espérer qu’un mois plus tard, vers la mi-juillet, une cession soit faite. Tout ça, c’est dans l’idéal, s’il n’y a pas de problème, pas de souci, si les uns et les autres se mettent d’accord sur les garanties que les Emiratis apporteraient, et que les Emiratis soient, de leur côté, convaincus par les éléments qui seront donnés sur l’état financier du club.”
Il rajoute avoir été rassuré par le sérieux des échanges. Extrait:
“Ce jeudi matin, j’ai été rassuré par le sérieux de ce qui a été dit. Maintenant, j’attends que les avocats se mettent d’accord et je me tiens à distance. J’ai juste fait en sorte que les uns et les autres discutent dans un climat apaisé. Aujourd’hui, parce que les budgets de ProD2 augmentent, c’est très difficile de trouver des gens qui s’engagent à la hauteur nécessaire pour assurer qu’un club jouera les premiers rôles en ProD2, et je ne parle même pas de Top 14.”
Pour conclure, Robert Ménard affirme ne pas connaître grand chose de cet investisseur. Extrait:
“Je peux juste vous dire que j’ai rencontré chez lui ce matin le PDG de Socato International, dans le huitième arrondissement. Il m’a fait une bonne impression. Mais pour le reste, je ne sais rien. C’est pour cela qu’il y a des avocats, c’est pour cela qu’il faut avoir des garanties, et que les négociations se font entre conseils, car ils peuvent obtenir des renseignements qu’aucune entreprise ne vous communiquera, ni à vous, ni à moi. C’est la protection des affaires. C’est pour cela qu’il fallait commencer comme ça.”