Non-conservé par les dirigeants du Stade-Toulousain, le troisième ligne Gillian Galan a récemment signé un contrat d’une saison en faveur du LOU Rugby.
Interrogé via le journal L’équipe, le futur joueur du LOU est revenu sur son départ du Stade-Toulousain.
Il explique notamment que les dirigeants du club de la ville Rose ont mis du temps à prendre leur décision et ont finalement décidé de ne pas le conserver.
Il souhaitait véritablement attendre la position du staff Toulousain avant de donner son accord aux dirigeants du LOU Rugby. Extrait:
“J’étais en contact avec le club depuis novembre ou décembre dernier. J’avais eu Pierre Migoni au téléphone et je lui avais dit que j’attendais de connaître la position de Toulouse avant de me prononcer. Les choses ont tardé, tant à cause de la crise sanitaire que de l’attitude du Stade Toulousain qui a attendu jusqu’au début du mois de mars pour me dire qu’il ne proposerait rien de plus. J’attendais juste de connaître le choix des dirigeants. Ça fait dix ans que je suis dans ce club et je n’avais pas envie de le leur faire à l’envers. C’est peut-être une erreur de ma part, mais au moins, je suis droit dans mes baskets.”
Il précise ne pas en vouloir au staff ni aux dirigeants Toulousains de ne pas l’avoir conservé. Extrait:
“Non, je n’en veux à personne. Je suis super fier de ce club, super content de ce qu’ont accompli Didier Lacroix et son équipe ces deux dernières saisons. Je ne peux que les encourager à continuer dans ce sens parce que c’est bien. Ils m’auraient annoncé qu’ils me gardaient que je n’aurais pas été plus surpris que ça. C’était bizarre, comme sensation.”
Pour conclure, Gillian Galan concède qu’il reste néanmoins difficile de devoir effectuer son départ du Stade-Toulousain sans avoir eu l’opportunité de dire au revoir aux supporters. Extrait:
“J’ai fait neuf saisons en pro au Stade Toulousain, je connais et apprécie pas mal de supporters et de sponsors. J’aurais vraiment aimé faire un dernier match pour leur dire au revoir. Ça ne sera pas possible. Ça sera peut-être pour l’année prochaine, quand je reviendrais à Ernest-Wallon pour y affronter mes anciens coéquipiers.”