Comme révélé récemment, un riche investisseur des émirats souhaite racheter le club de Béziers, éponger ses dettes et construire une solide équipe avec comme projet une remontée en Top 14 très rapide.
Il souhaite d’ailleurs nommer en tant que président un certain Christophe Dominici.
Reste que les négociations traînent énormément. A tel point que Christophe Dominici a demandé à rencontrer le maire de Béziers, Bernard Ménard pour faire avancer les choses.
Ce mercredi, le site spécialisé Rugbyrama nous informe qu’une certaine tension règne sur les négociations. Ainsi, les représentants des Emirati assurent ne pas avoir en leur possession les comptes de l’ASBH pour l’exercice 2019-2020. De l’autre, les actuels propriétaires actuels de Béziers affirment ne pas avoir la moindre garantie bancaire de la part des acheteurs potentiels, un préalable à toute négociation.
Cependant, la situation pourrait évoluer puisque, ce mercredi matin, l’ASBH a publié un communiqué. Extrait:
“Le club aura transmis dès ce jeudi à son avocat, et comme demandé, les documents comptables nécessaires. Nous attendons ainsi la même chose des potentiels repreneurs, à savoir production des garanties demandées, afin d’accélérer une éventuelle vente du club ou pas.”
Du côté des investisseurs, il est expliqué que la livraison des garanties bancaires est en cours.
Par ailleurs, Eric Freitas, le président du secteur amateur de Béziers a récemment rédigé une lettre où il indique que les dettes du club seraient bien plus élevées qu’annoncées. Il évoque une situation très grave d’un point de vue financier qui nécessiterait 35 ans d’activité pour être comblée.
Interrogé à ce sujet, les actuels propriétaires du club se sont montrés rassurant. Extrait:
“Ce n’est rien de méchant. Dans un club, il y a parfois des différends entre une association et le secteur professionnel. Et puis, les gens confondent trou financier avec un déficit cumulé comblé par des augmentations de capital. Je vous rappelle enfin que les déficits ont commencé bien avant nous ; ils ont commencé depuis que la SASP existe, en réalité”.