Lors d’un récent entretien accordé à Rugbyrama, le troisième ligne passé par le Rugby Club Toulonnais, Olivier Missoup avait dénoncé un certain racisme dans le rugby Français.
Selon, il a dû travailler deux ou trois fois plus que certains autres joueurs pour pouvoir jouer les week-ends. Extrait:
« Pour moi, le racisme et la discrimination sont une même chose. Je ne pense pas, dans ma carrière, avoir eu les mêmes droits, privilèges, récompenses, confiances, responsabilités par rapport à l’effort fourni et le retour qui normalement s’en suit. Oui, j’ai eu le sentiment de devoir faire, deux fois, voire trois fois plus qu’un autre pour obtenir une part égale. »
Interrogé à ce sujet dans les colonnes du journal L’équipe, le troisième ligne de Montpellier, Fulgence Ouedraogo n’a pas ressenti le racisme de la sorte. Extrait:
« Honnêtement, je n’ai pas l’impression d’avoir été freiné dans ma progression à cause de ça. Ou alors je n’ai pas su ou voulu le voir. J’ai grandi dans un milieu assez rural où l’on prônait l’égalité des chances, le mérite. Le racisme, je n’y ai directement été confronté que plus tard, quand j’ai rencontré ma compagne (*). Ça a été violent, ça m’a choqué, parce que je n’imaginais pas qu’une telle brutalité puisse être exprimée dans des revues, sur des sites entièrement dédiés à ces fléaux. »