Le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Christophe Urios s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique de vendredi pour évoquer la reprise de la saison 2020 / 2021.
Ce-dernier indique être en train de solder la saison 2019 / 2020 qui a finalement été très frustrante pour le groupe Girondin avec l’annulation de la compétition.
Il explique comment il compte agir pour gérer au mieux la transition. Extrait:
“Nous sommes en train de solder la saison… Même si ce n’est pas facile, quand on ne peut pas se rencontrer collectivement. Nous avons fait passer un questionnaire qui les a invités à réfléchir sur leur saison. Je suis en train de l’exploiter et il constituera le point de départ de notre projet sportif. On doit solder cette saison dernière le mieux possible, avant de passer à autre chose.”
Il reste conscient que l’Union Bordeaux-Bègles sera bien plus attendue que la saison dernière. Extrait:
“L’UBB sera plus attendue, c’est certain. Ce sera plus difficile, probablement. Je ne l’ai pas encore abordé. Pour le faire, j’aurais besoin de les avoir en face-à-face car cela fera partie des points importants du projet sportif. Une chose est certaine, il faudra accepter de repasser par les fondamentaux : accepter le projet, travailler sur la cohésion, être exigeant, se faire mal ensemble, etc. C’est un grand défi pour nous. Mais on a tellement envie de vivre…”
Pour conclure, Christophe Urios explique faire des réunions avec ses joueurs par visioconférence. Mais il n’apprécie vraiment pas ce mode de fonctionnement car il ne ressent pas ses joueurs. Extrait:
“Pour l’heure, on fait des réunions en visio par Zoom, mais cela n’a rien à voir avec le présentiel. Il n’y a pas d’émotion, rien… Au moins, cela permet de faire passer des infos. Disons que Zoom rend service ! Après, on ne ressent rien. Tu ne sais pas si les mecs t’écoutent ou quoi… Il n’y a aucune vibration. C’est assez descendant aussi… Dans ces périodes, on aurait besoin de modes plus participatifs mais ce n’est pas facile de prendre la parole devant un ordi quand on est cinquante en même temps…”