Comme prévu, Christophe Dominici a pris la parole devant environ 300 supporters de Béziers, réunis ce mardi soir à 20h00 devant le stade de la ville.
Lors de cette conférence improvisée sur le parvis du stade, Christophe Dominici a poussé un gros coup de gueule. Il n’apprécie pas du tout ce revirement de situation très soudain qui permet à René Bouscatel de remporter la mise.
L’ancien ailier du XV de France regrette d’avoir appris que son projet n’avait pas été retenu par l’AFP. Il estime qu’il existe une injustice.
Il vise plus précisément l’investisseur Biterrois Louis-Pierre Angelotti qu’il traite de menteur. Extrait:
“Je ne veux pas qu’il y ait de gros mots ni de violence car nous sommes des hommes de paix. Nous sommes venus en paix dans ce club. Je sais qu’il y a beaucoup de colère du côté des supporters et j’en ai beaucoup aussi aujourd’hui. Nous avons été confronté à de l’injustice. Le club a une situation dramatique. Je veux rétablir certaines vérités. Nous avons appris la fin des négociations par l’AFP. Nous avons transmis la lettre lundi. Comme prévu depuis le 2 juin. Aujourd’hui, je peux dire que Louis-Pierre Angelotti est un menteur. J’ai eu des discussions avec lui, il m’a assuré, les yeux dans les yeux, qu’il ne serait pas candidat. Il a menti au peuple biterrois. J’espère de tout mon cœur qu’il ne sera pas l’actionnaire principal de la SASP.”
Selon lui, le groupe d’investisseurs a été traité comme des moins que rien. Il refuse la défaite et demande qu’un audit soit réalisé par Bernard Laporte, mais également par la Ministre des Sports.
Il estime que la validité de la DNACG est également à remettre en cause dans ce dossier. Extrait::
“J’ai mis tout mon cœur, toute mon âme dans ce projet. Aujourd’hui, on subit une offense. On a été confrontés à des propos très laids. À des injustices. Nous avons le sentiment d’avoir été traités comme des moins que rien. J’ai rencontré tous les acteurs du club. Les anciens, les nouveaux. On avait envie de faire de ce club le plus grand d’Europe. Aussi, je viens demander solennellement aux institutions de la région: Robert Ménard, maire de Béziers ; Carole Delga, présidente de la région Occitanie; Kléber Mesquida, président du département, d’auditer la SASP Béziers Rugby. Je vais également demander au patron du rugby français, Bernard Laporte, ancien ministre, d’accompagner Eric Freitas (président de l’association) dans son combat. Je demande également à la ministre des Sports qui a le devoir d’éduquer nos enfants, de faire respecter les règles, les lois, de regarder le projet rugby de Béziers, qu’elle mette le nez dedans. Je remets aussi en cause la validité de la DNACG. C’est très grave ce qui vient de se passer. Je souhaite que les gens que je viens de nommer aient autant de courage que j’en ai eu à me lancer là-dedans. J’ai dit que j’irai jusqu’au bout. J’irai jusqu’au bout.”
Pour conclure, Christophe Dominici a précisé qu’il comptait faire de Béziers l’un des plus grands clubs d’Europe. Extrait:
“Je suis un enfant de rugby. Le collectif je sais ce que ça représente. Tout était validé, tout était respecté de notre côté. Des acteurs internationaux auraient été débauchés. Aujourd’hui on subit une offense. Notre projet business était prêt. Nous avions un projet pour le stade. Thierry Braillard nous a accompagné. On allait travailler main dans la main. On avait trouvé des objectifs communs. On avait envie de faire de ce club le plus grand d’Europe.”