Le deuxième ou troisième ligne de l’ASBH, Jonathan Best s’est confié via Actu Rugby au sujet de la situation qui règne au club de Béziers depuis plusieurs semaines désormais.
Ce-dernier a pesté contre la situation du moment.
Il regrette que les joueurs n’aient jamais été concertés dans cette affaire. Il affirme apprendre les informations via a presse, comme le dernier des péquenauds.
Selon lui, la “sauce monte” à Béziers et les semaines à venir s’annoncent très compliquées. Extrait:
“Ce qui est particulier, c’est que les premiers employés du club, ce sont les joueurs. Et nous n’avons été concertés sur rien. Nous avons les infos au compte-gouttes en lisant la presse comme le dernier péquenaud du coin. C’est à s’arracher les cheveux entre qui dit vrai, qui dit faux. Cela a plutôt l’air d’être parti pour être un bordel gigantesque. Et puis les supporters, eux, ils sont chauds bouillant. La sauce, elle est en train de bien monter à Béziers. Cela annonce de mauvaises semaines pour le club.”
Pour ne rien arranger, Jonathan Best affirme que certains joueurs ont des informations et n’ont rien partagé au groupe. Il soupçonne même certains de ses coéquipiers de jouer un double jeu et d’être d’accord avec tout le monde sans prendre position.
Il regrette également que le club n’ait pas recruté suffisamment en vue de la saison prochaine. Il craint que le groupe ne puisse pas se reconstruire. Extrait:
“Quand on voit les autres équipes comment elles ont recruté, si ça continue on va vraiment être à la ramasse sur le terrain. Sincèrement, ça va laisser des séquelles. On aura du mal à reconstruire un groupe. Et puis on n’aura plus de supporters puisqu’ils sont en grève jusqu’à ce que ça change de direction…”
Pour conclure, Jonathan Best s’est confié au sujet du projet porté par Christophe Dominici. S’il avoue que ce projet est séduisant, en revanche, il craint qu’avec l’arrivée d’une dizaine de joueurs, de nombreux joueurs actuels de l’ASBH soient écartés. Extrait:
“Evidemment que le projet est séduisant, mais je ne suis pas dupe : s’il y a une douzaine d’arrivées, il y aura autant de joueurs qui devront partir. Peut-être que mon nom sera dans la balance, et forcément ça fait réfléchir.”