Le co-président du club de Béziers, Cédric Bistué s’est confié via Rugbyrama pour évoquer l’échec de la reprise du club par l’investisseur des Emirats.
Ce-dernier se défend d’avoir voulu faire capituler l’affaire.
Il peste contre ces investisseurs qui n’ont jamais pu donner de garanties bancaires concernant leur apport financier. Extrait:
« Il est urgent de rétablir quelques vérités. Oui, je me dois de rectifier pas mal de choses qui ont été dites ces derniers jours, laissant entendre que nous nous sommes accroché au club et que nous aurions magouillé pour le garder. C’est faux. Totalement faux. Nous étions prêts à démissionner. Depuis le début, nous avons accueilli les bras ouverts les repreneurs, dont M. Dominci et Pons. La preuve, nous avions signé le compromis de vente même si nous attendions de garanties bancaires qui ne sont jamais venues. Qui pourrait se contenter de promesses ? Ce n’est quand même pas de notre fait si l’argent n’a pas été apporté par ces gens, après des semaines et des semaines d’attente.Ils avaient le temps de s’organiser et de trouver des solutions pour déposer la somme demandée dans une banque française. Nous sommes désormais contraints de travailler dans l’urgence pour trouver des partenaires et présenter à la DNACG un budget qui tienne la route. Même le PGE, que nous avions contracté auprès de notre banque, était à l’arrêt. Il faut tout relancer… »
Cédric Bistué va même plus loin et explique être furieux contre ces investisseurs qui ont vendu du rêve aux supporters et qui laissent un champ de ruine derrière eux.
Il affirme que les investisseurs ont soudainement décidé de lâcher le club car la DNACG a refusé de valider leur enveloppe de recrutement. Extrait:
« Je pense aux joueurs qui devaient être engagés et qui se retrouvent sans rien. Je comprends leur déception. Je comprends aussi la déception des supporters à qui les candidats à la reprise ont vendu du rêve. J’en veux aux repreneurs parce qu’ils ont menti à tout le monde : à nous, au maire, aux supporters, aux joueurs, à la DNACG… On a subi depuis le début. Résultat, ils laissent un champ de ruines derrière eux. Imaginez : ils ont refusé de prendre le club en l’état, dans l’attente que leur enveloppe de recrutement soit validée par la DNACG l’an prochain. Ils ont refusé. Mais s’ils voulaient le club, ils l’avaient. »
Pour conclure, il annonce avoir reçu de nombreuses menaces dont certaines menaces de mort. Extrait:
« C’est allé trop loin. Beaucoup trop loin. Nous avons avons fait l’objet d’insultes et de menaces permanentes, j’ai même reçu l’image d’un cercueil à mon nom… On va tout faire pour assurer l’avenir immédiat du club en Pro D2. Après, encore une fois, je ne m’accroche pas à la présidence. Mais soyez certain d’une chose, je ne laisserai pas tomber l’ASBH. »