Dans son édition du jour, le journal L’équipe fait un point sur la crise financière qui a frappé le rugby français et donc sur le nombre de joueurs qui se retrouvent sans club.
Selon les chiffres de Provale, le syndicat des joueurs, le nombre de chômeur a dépassé la barre des 100. L’année dernière à pareille époque, le nombre de chômeurs était au nombre de 70.
Il faut dire que la crise a incité les clubs à réduire la voilure. Non-seulement le recrutement a connu un très sérieux coup de frein, mais en plus les joueurs sous contrat ont été contraints de diminuer leurs salaires.
Il y a donc de gros noms qui se retrouvent actuellement sans contrat : on pense notamment à Maxime Mermoz et Benjamin Fall, tous deux internationaux Français.
L’arrière Kini Murimurivalu (ex-La Rochelle), le demi-de-mêlée Clément Daguin (ex-Stade-Français) et le talonneur Jean-Charles Orioli (ex-La Rochelle) sont également dans l’attente.
Ces joueurs pourront être recrutés jusqu’au 30 janvier 2021 sans être considérés comme joueur supplémentaire ou joker, étant donné qu’ils apparaissent sur la liste des chômeurs.
Le directeur adjoint de Provale, Mathieu Giudicelli a expliqué que la situation était très compliquée pour certains joueurs. Extrait:
“Pour certain, la situation est très compliquée. Ils ne savent pas où inscrire leurs enfants à l’école, s’ils doivent déménager. Il y en a dans des situations précaires.”
A cela vient se rajouter la problématique du Coronavirus. Depuis la reprise des entraînements, tous les joueurs professionnels sous contrat sont testés régulièrement contre le Coronavirus, chose qui n’est pas le cas pour les joueurs sans club.
Par conséquent, les joueurs sans contrat ne peuvent même plus participer à des entraînements avec des clubs professionnels. De même et par mesure de sécurité, des matches amicaux ne peuvent pas être organisés entre une équipe Provale et une équipe du Top 14.