Le feuilleton de l’été se poursuit.
Alors que le club de Béziers était sur le point d’être racheté par des investisseurs provenant des Emirats, l’affaire est tombée à l’eau car les fonds apportés ne pouvaient pas être vérifiés.
Mais cette semaine, le journal L’équipe annonçait en exclusivité que des négociations avaient repris entre les dirigeants actuels de l’ASBH et les investisseurs des Emirats et qu’une vente du club pouvait être actée dès la semaine prochaine.
Interrogé ce jeudi dans les colonnes du Midi Olympique, le maire de Béziers, Robert Ménard a mis un point final à cette rumeur.
Il l’assure : les Emirats ne sont plus en contact avec le club et ne rachèteront en aucun cas l’ASBH. Extrait:
“Aujourd’hui, il n’y a plus aucune discussion avec Sotaco International et ceux que nous avons appelé les “Émiratis”. Les gens qui font circuler de telles informations sont des menteurs !”
Il précise cependant qu’un investisseur a apporté un million d’euros pour permettre au club de s’en sortir financièrement. Mais cet investisseur n’a rien à voir avec les Emiratis. Extrait:
“Personne, ni les émirats arabes unis, ni un partenaire privé français ne s’est engagé à amener de l’argent pour sauver le club. On a simplement reçu de la part d’un entrepreneur, que je ne nommerai pas, un geste important, qui consiste à prêter au club la somme d’un million d’euros pour lui permettre de passer une étape difficile de son existence.”
Grâce à cette somme, Béziers va pouvoir débloquer des contrats de joueurs actuellement bloqués par la DNACG. Extrait:
“Grâce à l’argent que nous venons de débloquer, trente-six contrats sur quarante ont été validés par la DNACG et la Ligue nationale de rugby. Les quatre autres le seront dans les prochains jours.”
Pour conclure, Robert Ménard pointe du doigt les médias qui évoquent encore la piste des Emiratis. Extrait:
“Tout le reste n’est que médisance, “fake news” ou incrédulité, pour les plus gentils d’entre eux…”