Le match de la première journée du Top 14 entre le Stade-Français Paris et l’Union Bordeaux-Bègles a été reporté par la Ligue Nationale de Rugby étant donné la situation délicate dans laquelle se trouve le club parisien avec plusieurs joueurs contaminés.
Bien évidemment, ce report déplaît énormément aux dirigeants de l’Union Bordeaux-Bègles.
Le président Girondin, Laurent Marti a d’ailleurs taclé le club parisien, estimant que les dirigeants du club de la Capitale avaient trouvé de bonnes raisons pour reporter cette rencontre.
Interrogé à ce sujet dans les colonnes du Midi Olympique de vendredi, le manager du Stade-Français Paris, Gonzalo Quesada a expliqué ne pas vouloir commenter ni polémiquer.
Il rappelle cependant que le club de la Capitale se trouve dans une situation extrêmement délicate et que Laurent Marti n’en a probablement pas conscience. Extrait:
“Je ne veux pas commenter, ni polémiquer. Je connais assez peu Laurent mais je suis convaincu qu’il n’aurait jamais tenu ce genre de propos s’il avait vraiment eu connaissance du dossier, s’il avait vécu notre situation. Je ne sais pas ce qu’il a pu imaginer de notre quotidien du dernier mois, je ne sais pas non plus ce qu’on a pu lui raconter pour qu’il tienne ces propos mais je suis sûr qu’il ne sait pas ce qu’on a dû traverser ces dernières semaines.”
Certaines déclarations de Laurent Marti laissent d’ailleurs entendre que le Stade-Français Paris a eu peur d’affronter Bordeaux-Bègles. Gonzalo Quesada répond là aussi au président de l’UBB. Extrait:
“Les déclarations de Laurent laissent penser ça. Mais je ne comprends pas. Nous avions demandé à jouer le premier match à Jean-Bouin, nous voulions une belle affiche. Nous étions extrêmement excités de recevoir l’UBB, club qui était en tête du Top 14 lors de l’arrêt des compétitions, une très belle équipe, sans doute la meilleure de la saison dernière. J’ai donc essayé de comprendre les rai-sons qui avaient motivé ses mots. Je n’ai pas de réponse. Peut-être pense-t-il effectivement que nous avons tout simplement eu peur d’affronter son équipe.”