La semaine dernière, neuf membres du Racing 92 ont été testés positifs, ce qui a contraint la Ligue Nationale de Rugby de reporter le match de la troisième journée du Top 14 entre La Rochelle et le club Francilien.
Cette semaine, seulement deux joueurs du Racing 92 ont été testés positifs et le match contre le Stade-Toulousain programmé samedi n’est donc pas remis en question, du moins pour le moment.
De nouveaux tests vont être effectués sous peu.
Outre le match contre Toulouse, le Racing 92 pense également à sa finale Européenne contre Exeter, programmée le samedi 17 octobre prochain à Bristol.
Et pour minimiser les risques de contamination de l’effectif, les dirigeants Franciliens ont pris une décision radicale : fermer le centre d’entraînement et isoler le groupe dans un hôtel privatisé pour l’occasion.
Lors d’un entretien accordé au journal L’équipe, le manager du Racing 92, Laurent Travers a expliqué toutes les précautions qui ont été prises. Extrait:
“Nous avons choisi de fermer notre centre d’entraînement alors que nous n’étions pas obligés. On a tout fait pour enrayer la propagation et pour ne pas tout perdre en quinze jours. Le centre d’entraînement a été désinfecté et les joueurs y sont revenus ce matin pour y passer des tests. Depuis une semaine, les gars ne peuvent pas faire grand chose. Ils ont des exercices à faire à la maison, on va leur envoyer des montages vidéos du jeu d’Exeter mais ça ressemble à ce que l’on a connu au tout début du déconfinement. Ceux dont les tests seront négatifs s’entraîneront pas groupes de quatre dès mardi.”
Dans la foulée, Laurent Travers précise que le président Jacky Lorenzetti a décidé de dépenser beaucoup d’argent pour privatiser un hôtel pour toute une équipe de rugby. Extrait:
“Louer un hôtel rien que pour nous pendant dix jours, ça a un coût. Le président a accepté parce qu’il voulait qu’on diminue au maximum les risques possibles de contamination d’ici la finale. Le personnel de l’hôtel sera testé, les joueurs seront dans des chambres individuelles, et pas plus de trois par table pour les repas. Le seul risque que l’on est obligé de prendre, c’est le match contre Toulouse, samedi soir à l’Arena.”
Pour conclure, Laurent Travers explique ne pas vouloir s’apitoyer sur le sort du club, bien au contraire. Extrait:
“Si tu t’apitoies, qu’est-ce que tu y gagnes ? Il faut avancer et se dire qu’être champion d’Europe, avec ce qui nous arrive, ce sera encore plus beau. On est sorti de la poule de la mort, on s’est qualifié en quart de finale à Clermont, on a fait tomber les Saracens en demi-finale eux qui n’avaient plus que cela à quoi s’accrocher, et maintenant, voici un nouveau défi.”