Le président du LOU Rugby, Yann Roubert s’est exprimé dans les colonnes du Midi Olympique sur la bataille qui fait rage entre la LNR et la FFR au sujet du calendrier international.
Ce-dernier a rappelé que tous les présidents de clubs sont unanimes (sauf Montpellier) : ils ne libéreront pas leurs joueurs pour six matches mais seulement pour cinq. Extrait:
“La réunion de ce dimanche matin a permis de réaffirmer ce que nous voulons depuis le début, à savoir des discussions apaisées avec notre interlocuteur qui est la FFR. Elle nous a aussi permis de réitérer notre demande en nous basant sur l’ordonnance du Conseil d’État, qui a clairement exprimé que seule la convention signée entre FFR et LNR faisait foi pour réglementer la libération des internationaux. Et la convention est claire : elle prévoit 4 semaines de libération, pour 3 matchs disputés.”
Il indique que les clubs veulent faire des efforts mais ne peuvent pas tout accepter de la FFR, surtout quand celle-ci essaie de passer en force et sans dialogue. Extrait:
“Nous sommes toujours disposés à faire davantage d’efforts que ce que la convention prévoit. Nous les clubs, sommes prêts à mettre à disposition nos internationaux pour une durée de six semaines, pour qu’ils disputent cinq matchs. Nous sommes prêts à faire ces efforts dans un contexte difficile pour tout le monde, à un moment où le rugby des clubs lutte pour sa survie. Mais cela ne peut passer que par du dialogue, et surtout pas par des décisions imposée après avoir été prises à l’unilatérale, encore moins par des lettres de menace se fondant sur je-ne-sais quel article du règlement de World Rugby.”
Yann Roubert l’annonce : ses joueurs internationaux rejoindront le XV de France pour un match international prévu dans la convention uniquement. Extrait:
“Les joueurs rejoindront l’équipe de France sans problème, dès qu’il seront convoqués à une date prévue par la convention et que les choses se passeront dans le dialogue. Tout ce qu’on veut, c’est que la FFR réponde à notre invitation et revienne s’asseoir dès demain autour d’une table, afin que le bon sens prévale enfin.”
Pour conclure, le président du LOU explique pourquoi il n’est pas inquiété par les menaces du président de la Fédération Française de Rugby Bernard Laporte au sujet d’éventuelles sanctions. Extrait:
“Il n’y a pas plus haute juridiction que le Conseil d’État en France, qui a clairement exprimé dans son ordonnance que la seule chose qui prévalait, c’était la Convention. Ce que peut dire World Rugby n’a aucune valeur et ne s’applique pas en matière de droit français, qui ne reconnaît que la Convention passée entre la FFR et la LNR.”