Le joueur du Rugby Club Toulonnais qui a disputé les trois premiers matches des Bleus ne pourra pas postuler pour les autres rencontres des Tricolores et a effectué son retour à Toulon.
Dans les colonnes du journal sportif, il est tout d’abord revenu sur son grand nombre d’essais inscrits avec le XV de France : 6 essais en 8 matches. Extrait:
“C’est l’instinct, du feeling. Parfois il y a des passes qui te tombent dans les bras et, à d’autres moments, il n’y a rien qui vient. Je ne me suis pas interrogé plus que ça sur cette réussite. La seule chose sur laquelle je m’interroge, c’est comment mettre mes coéquipiers dans les meilleures dispositions possibles avant un match. Tout le reste passe au second plan.”
Questionné sur son rôle de capitaine, il indique se régaler. Extrait:
“Franchement, j’apprécie ce rôle. Je me régale, même. Je suis vraiment habité par le truc. C’est à moi de montrer l’exemple, d’être disponible pour mes coéquipiers. Il y a une exigence à maintenir au quotidien et sincèrement, quand t’es à côté de mecs avec qui tu prends plaisir à jouer, tout est beaucoup plus simple.”
Il l’affirme : il n’a rien trouvé de négatif à cette fonction. Extrait:
“Sincèrement, je n’arrive pas à dégager du négatif de cette fonction. Aujourd’hui, je suis capitaine de l’équipe de France, je joue avec des mecs avec lesquels je me régale, que voulez-vous que je sorte de mauvais ? Certains moments sont peut-être moins sympas que d’autres, mais dans tous les cas ils font partie de notre histoire. C’est une chance de vivre tout ce qu’on vit.”
Pour conclure, Charles Ollivon est conscient que certains joueurs sont très médiatisés. Mais pour lui, cela ne lui pose absolument aucun problème. Extrait:
“Antoine Dupont, Romain Ntamack, Gaël Fickou ou Viri Vakatawa sont sans doute des joueurs plus médiatisés que d’autres, mais ils ne le doivent qu’à leur travail, et c’est très bien pour eux. Après, une fois qu’on a dit ça, il y a l’équipe et le collectif. Et on est tous d’accord pour dire qu’aujourd’hui l’équipe de France se résume d’abord à un collectif et à un état d’esprit. Sincèrement, c’est grâce à ça qu’on s’en sort et on va continuer comme ça.”