Robert Ménard connaissait bien Christophe Dominici pour avoir échangé avec lui durant tout l’été dernier au sujet de la reprise du club de Béziers… un feuilleton qui a duré de longues semaines et qui s’est finalement révélé être un terrible échec.
Robert Ménard évoque un personnage extrêmement déterminé qui ne laissait personne indifférent tant il pouvait aussi bien séduire qu’exaspérer.
Selon lui, il est possible que certains lui aient menti lors de ce projet avec Béziers et que cette affaire l’ait dévasté. Extrait:
“J’ai envie de parler du garçon attachant, je l’ai vu arriver à onze heures du soir chez moi pour me dire tout ce qu’il avait envie de faire pour le rugby à Béziers. Ensuite, il y a un mal-être, quelqu’un de compliqué, qui est arrivé en représentant des gens qui nous ont menti et qui lui ont peut-être menti à lui. On va oublier ça, on va retenir que c’était un garçon qui pouvait séduire ou exaspérer, mais qui ne laissait personne indifférent. Il y a tellement de gens fades, sans saveur, sans couleur, que rencontrer des gens qui ont des aspérités, c’est pas rien ! Ce sont des bons souvenirs et c’est une journée bien triste (…) Le cœur de Béziers battait en ce sens qu’elle se disait : peut-être qu’on va renouer avec une histoire glorieuse, celle de la ville et du rugby.”
Robert Ménard indique que Christophe Dominici aimait le rugby et la ville de Béziers, mais qu’il était peut-être un peu trop loin de la réalité. Extrait:
“Un personnage séduisant, mais un peu loin de la réalité des choses. Je dis ça avec tendresse et affection. Il aimait le rugby, la ville et il aimait le club. Putain, c’est pas rien. C’est ce que je garderai de lui et que les biterrois garderont de lui dans leur tête.”