Malgré l’arrivée rapide des secours, le rugbyman n’a pas pu être réanimé, probablement mort sur le coup.
L’enquête autour du décès de l’ailier Français se poursuit du côté de Saint-Cloud.
Jeudi, le témoin principal de la terrible scène a été auditionné par les enquêteurs. Ce cycliste a notamment indiqué avoir vu Christophe Dominici descendre l’artère pentue quand soudainement, il a basculé sur le côté droit, passant ainsi par-dessus le parapet de béton bordant l’avenue.
L’homme affirme ne jamais avoir vu Christophe Dominici enjamber le parapet ou monter dessus pour se jeter. Le témoin décrit un homme tombant « de toute sa hauteur ».
L’autopsie réalisée mercredi indique que Christophe Dominici n’a subi aucune violence physique avant sa chute. Autrement dit, il est acté que personne ne l’a poussé dans le vide et aucun tiers n’est intervenu dans ce terrible drame.
Egalement auditionnée ce jeudi, la compagne de Christophe Dominici rejette fermement la thèse du suicide. Selon elle, et elle l’a clairement affirmé aux enquêteur : il ne se serait jamais tué car il avait de nombreux projets dont notamment la construction de leur maison qui est en cours.
Voilà qui vient donc semer le trouble dans cette enquête qui s’annonce compliquée et qui pourrait ne jamais livrer de véritables conclusions.
Désormais, seules les analyses toxicologiques pourraient apporter des éléments de compréhension et savoir notamment si Christophe Dominici avait ingéré certaines substances avant son décès. Les résultats de ces analyses sont attendus sous peu.
Dans son édition du jour, le journal L’équipe apporte de nouvelles précisions sur l’enquête.
Ainsi, les enquêteurs essaient de remonter dans le temps pour effectuer le récit de cette tragédie. Tout a donc commencé le mardi 24 novembre en fin de matinée lorsque Christophe Dominici indique à sa compagne quitter le domicile pour aller acheter des cigarettes et se balader.
C’est aux alentours de 13h00 que l’ancien joueur du XV de France est aperçu une première fois à l’entrée du parc de Saint-Cloud, un parc que Christophe Dominici connaît très bien pour avoir l’habitude de s’y promener avec sa compagne.
Un des employés remarque Christophe Dominici marcher depuis la grille d’honneur du Domaine vers l’ancien bâtiment.
Une source du dossier indique que Christophe Dominici déambulait dans le parc et a effectué des allers – retours pendant près d’une heure trente. Extrait:
« Il n’avait pas l’air très en forme. »
Inquiet de voir Christophe Dominici marcher sans but précis et avec une démarche pas assurée, l’un des employés du parc décide d’aller lui parler. Extrait:
« Il lui a été demandé si tout allait bien et s’il avait besoin d’aide. »
Mais le rugbyman explique ne pas avoir besoin d’aide et poursuit son chemin. C’est alors que Christophe Dominici quitte le Domaine puis prend la direction de la Grille d’honneur, le long d’un muret qui donne, une dizaine de mètres plus bas, sur des bâtiments, et cela toujours sans but précis.
Finalement, c’est vers 14h40 que le cycliste voit Christophe Dominici chuter par-dessus le parapet. Extrait:
« Il n’est pas monté sur ce parapet, ni ne l’a enjambé. Ce dernier témoin dit l’avoir vu basculer dans le vide. »
Christophe Dominici est retrouvé par les secours sans vie et n’a pas pu être réanimé, probablement mort sur le coup.
Sa compagne a été entendue par les enquêteurs et celle-ci affirme ne pas du tout croire à la thèse du suicide. Extrait:
« Il n’a pas fait de tentative de suicide, ni n’a tenu de propos morbides au cours de ces derniers mois. Aucun écrit n’a été retrouvé chez lui ou sur lui. »
Le mystère demeure en attendant de connaître les résultats des analyses toxicologiques. Mais toujours selon la même source, Christophe Dominici n’allait vraiment pas bien ces derniers jours et n’arrivaient pas à se remettre de cet échec avec le club de Béziers.
Il est précisé que le rugbyman était suivi médicalement en raison de sa dépression. Il lui arrivait d’ailleurs de ne pas avoir toujours les idées très clairs et de tenir parfois des paroles incohérentes. Ainsi, Christophe Dominici prenait des médicaments lourds pour traverser cette période délicate.
Affaire à suivre…
Il commence en y avoir marre de ces pseudo-journalistes qui ne savent pas écrire sans fautes d’orthographe et qui mettent des titres racoleur!