Le coach de l’ASBH est notamment revenu sur le dernier période estivale concernant le rachat du club de Béziers par des investisseurs Emiratis.
Il indique avoir appris l’information dans la presse comme tout le monde. Extrait:
“Je l’ai appris via la presse, il me semble. Et un peu comme tout le monde, j’étais étonné. J’ai continué à travailler. J’ai essayé de bien préparer la nouvelle saison malgré tout.”
Il précise ne jamais avoir cru à ce projet de rachat. Extrait:
“Je n’y ai jamais trop cru. Je faisais confiance à mes dirigeants, qui m’avaient dit rapidement qu’il n’y avait pas grand chose dessous.”
Il regrette d’ailleurs de ne pas avoir pu échanger avec Christophe Dominici qui était à la tête de ce projet. Extrait:
“Je le vivais un peu difficilement car je connaissais un peu « Domi », on s’était croisé en équipe de France. Je l’appréciais plutôt. Je trouvais ça un peu dommage, même si je comprenais aussi qu’il n’était pas facile de venir me voir sachant qu’ils ne comptaient pas sur moi. Je regrette que « Domi » ne m’ait pas appelé ou de ne pas l’avoir appelé, moi. C’est quelqu’un que je connaissais, que j’appréciais à l’époque. Avec ce qui s’est passé ensuite, je regrette oui… Ça n’aurait peut-être pas changé grand-chose mais je l’aurais eu de vive voix, au moins. Ça aurait été plus clair.”
Il rajoute que son vestiaire était d’ailleurs divisé concernant ce projet de rachat. Extrait:
“Oui, le vestiaire était divisé. Entre des joueurs qui ont été contactés par les repreneurs et les autres. Certains n’ont pas forcément tout dit non plus. Ça a créé des tensions, cela a divisé le groupe. C’était compliqué.”
Au final, David Aucagne estime que ce projet a fait beaucoup de mal à Christophe Dominici. Extrait:
“Je pense que cette histoire lui a fait beaucoup de mal et j’ai l’impression qu’il s’est fait avoir. Donc voilà… Je me dis que si ça s’était passé différemment, on n’en serait pas arrivé là. Après, je ne pouvais pas faire grand-chose non plus. C’est lui qui avait les cartes en mains.”