Lors d’un récent entretien accordé à L’équipe, ce-dernier indique vouloir s’inspirer de son expérience vécue en Angleterre pour mener à bien sa mission à Castres.
Il indique notamment être en contact avec le sélectionneur de l’Angleterre, Eddie Jones, quasiment tous les jours. Extrait:
“Pour moi, c’est peut-être le plus grand entraîneur au monde. Je lui ai demandé si on pouvait échanger et, entre nous, cela a tout de suite connecté. Il est comme moi : il mange, il dort rugby, il n’arrête jamais. On a développé une relation de confiance et, aujourd’hui, je lui dis tout. On est en contact presque tous les jours. Je lui montre tous mes entraînements avec Castres et lui, il me montre le plan de jeu de l’équipe d’Angleterre. Il me donne des conseils. L’autre jour, quand j’ai changé ma planification de la semaine, il m’a fait un retour en modifiant quelques détails. Il est dans l’échange total.”
Pierre-Henry Broncan annonce d’ailleurs qu’Eddie Jones souhaite venir l’aider à entraîner le Castres Olympique. Extrait:
“Il devait intervenir cet été à Castres mais ça n’a pas été possible. Là, il rentre du Japon dans une semaine et il m’a dit qu’il voulait venir m’aider.”
Il conclut en expliquant qu’Eddie Jones est la personne la plus dure qu’il ait connue sur le plan professionnel. Extrait:
“C’est la personne la plus dure que j’ai connue. Quand on parle de joueurs, de jeu, il peut être terriblement cassant. On s’accroche beaucoup là-dessus, je crois que c’est ce qu’il aime bien chez moi. Au début, quand je lui tiens tête, il est catégorique, puis il revient un ou deux jours après… C’est très important pour moi d’avoir des personnes pour discuter de mes idées. Dans mon entourage, il y a beaucoup de fous de rugby. Mon père, Eddie Jones, l’ennemi Ugo Mola, Yannick Bru, Mauricio Reggiardo et puis quelques entraîneurs retraités. Je vais bientôt aller du côté de Tournefeuille.”