Ces conditions sont le résultat des négociations conduites depuis dix-huit mois entre CVC et les six Fédérations.
Cette réunion est une étape importante sur le chemin d’un accord entre CVC et les Six Nations, qui interviendra une fois que ces conditions générales auront été approuvées par toutes les parties, ouvrant ainsi la possibilité de compléter et détailler la documentation contractuelle.
Si un accord était finalement trouvé dans les semaines qui viennent sur ces bases, CVC deviendrait ainsi le 7ème partenaire du Tournoi des Six Nations, pour aider les Fédérations à développer leur potentiel économique dans la durée.
Du fait de son statut de fédération délégataire de missions de service public, la FFR ne ferait cependant que concéder une partie de ses droits à CVC pour la réalisation de ce partenariat et pour une durée limitée.
Dans le cadre de ce partenariat capitalistique, modèle préféré à celui de l’apport d’affaires car il responsabilise le partenaire sur les bénéfices et les pertes, les Fédérations et CVC géreraient en commun, au travers d’une société commerciale, les droits de retransmission audiovisuelle et les droits de sponsoring des compétitions.
Comme il est normal, les Fédérations conserveraient parallèlement leur pouvoir exclusif de réglementation de la pratique sportive et d’organisation des compétitions.
Bernard Laporte, Président de la FFR : « Dans le contexte économique très difficile que traverse actuellement le sport mondial du fait de la pandémie de covid-19, la conclusion de ce partenariat assurerait aux Fédérations un apport de fonds important dans les cinq ans à venir tout en générant des revenus supplémentaires dans la durée. Ces ressources supplémentaires donneraient à la FFR l’occasion de consolider et de renforcer la politique de soutien aux clubs amateurs et de développement de la pratique sur tout le territoire qu’elle promeut avec force depuis quatre ans. »