Guillaume Marchand se souvient de son premier entraînement avec l’effectif professionnel du Stade-Toulousain.
Il évoque un petit accrochage avec Maxime Médard et précise avoir été défendu par son frère, Julien. Extrait:
“Julien était là depuis un moment et de mon côté, quand tu es en Espoirs, tu es amené à faire des oppositions dans la semaine face à l’équipe une. Et là, tu as plus la pression lors de cet entraînement, le mardi généralement, que lors des matchs du dimanche ! Donc tout le monde se “remonte” un peu dans les vestiaires pour arriver le plus prêt possible et ne passer pour des “pipes”. Et là, il y a mon frère en face. Mais bon, en fait, il m’a défendu… Il y a eu un petit accrochage avec Max Médard. Il sera content qu’on lui dise (sourire) ! Ce n’était pas méchant…”
Julien Marchand enchaîne et indique que ça fait toujours “chier” d’être confronté à son frère lors des entraînements. Extrait:
“Non, ce n’était rien… Les premiers affrontements, c’est surtout en mêlée. C’est là que se situent les premiers souvenirs. Parce que là, tu es vraiment dans le un-contre-un, dans le duel avec ton frère en face. C’est ça qui est le plus chiant. Mais bon, on arrive à travailler proprement et c’est pour le bien de l’équipe, donc on essaie de faire les choses bien (sourire gêné)… C’est toujours chiant quand tu as ton frère en face, tu n’as pas envie de… Au rugby, tu es là pour travailler. Mieux tu travailles et plus tu mets en difficulté l’adversaire, on va dire. Ou tu essayes. Et c’est ça qui est un peu chiant. Mais bon, ça se passe bien.”
Guillaume Marchand conclut en expliquant que désormais, ils savent comment s’y filer sans se faire mal. Extrait:
“Maintenant, on a quand même trouvé le truc pour ne pas trop réfléchir à ça et faire la part des choses. S’y “filer” à cent pour cent, sans faire mal à l’autre en face.”