Selon le bi-hebdomadaire, des tensions existaient notamment entre Xavier Garbajosa et Jean-Baptiste Elissalde.
Philippe Saint-André a réagi à cette information. Extrait:
“C’est facile de trouver des explications et de tirer sur l’ambulance. La seule chose que j’ai dite à tout le monde, dimanche, lors de ma prise de fonction, c’est que nous avons suffisamment d’ennemis à l’extérieur du club pour ne pas en avoir à l’intérieur. Il est important que tout le monde tire dans le même sens. Celui qui n’est pas d’accord avec ça peut partir immédiatement, la porte est ouverte. Nous avons pris un point à Lyon, nous en avons pris un à Brive et nous avons deux matchs en retard à domicile. Il y a des choses à faire et réussir. Ce groupe a besoin de victoire, d’enchaîner des bons matchs. Nous savons où nous voulons aller. Il faut une vraie adhésion de tout le monde, que tous soient d’accord, que la décision soit bonne ou mauvaise. Si tout le monde suit, cela devient à chaque fois une bonne décision. Après, je tiens juste à rappeler que Jean-Baptiste était venu à Montpellier pour travailler avec Xavier Garbajosa.”
Par ailleurs, l’ancien sélectionneur des Bleus explique ne pas vouloir tout révolutionner à Montpellier. Extrait:
“Je ne vais pas tout révolutionner en quelques heures. J’avais demandé aux joueurs d’économiser si possible leur énergie pour être plus performants dans les zones de marque. Sur l’animation offensive, nous avons changé quelques petits détails mais ce n’est pas en quatre entraînements que tu bouleverses les choses. J’ai l’impression qu’avec le départ de Xavier, les joueurs ont pris conscience de la situation. Je vois bien que les Picamoles ou Ouedraogo, deux historiques, n’ont pas envie d’être la génération qui va connaître la descente. De même, les Haouas, Vincent, Devergie et les plus jeunes ont envie de garder le club en Top 14.”
Pour conclure, Philippe Saint-André indique qu’il n’était plus habitué aux voyages en bus avec deux long trajets. Il concède que ces voyages sont compliqués, surtout après une défaite. Extrait:
“Cela faisait dix ans que je n’avais pas fait de bus et coup sur coup, je me suis payé deux allers-retours, notamment ce week-end avec deux fois six heures. Ces voyages peuvent être sympas si tu repars à chaque fois avec quelque chose. À Lyon, on prend un point de bonus, à Brive on voulait plus et on repart avec un seul point. Ce n’est pas suffisant. Nous voulions cinq points au total sur ces deux rencontres. Au niveau de l’état d’esprit, les garçons ont répondu présents, je n’ai rien à leur reprocher. Ils se sont envoyés. Maintenant, nous allons avoir une série de quatre matchs à domicile, il nous faut quatre victoires.”