Le patron du BO a indiqué à RMC Sport que deux solutions étaient envisagées : le dépôt et donc la disparition du club, ou bien la délocalisation du club dans une autre ville.
Ce vendredi soir via RMC Sport, la maire de Biarritz, Maider Arosteguy a clairement fermé la porte à toute délocalisation du club. Extrait:
“Pour moi, dire que l’on va délocaliser un club, cela n’a aucun sens. Le club est ancré dans un territoire. Il a de la valeur pour ses résultats, mais aussi ce qu’il transmet, pour ses valeurs de partage et de respect. Déjà qu’on s’en est quand même pas mal éloigné… Si on délocalise, le club est fini selon moi. Peut-être qu’il y aura toujours ses salariés, mais le club sera mort… En tant que maire de Biarritz, en tant que Biarrotte et en tant que porteuse de cette histoire, je n’abandonnerai pas le BO. On va se battre pour trouver des solutions. Le dialogue continue avec le club. Oui, on va se battre et je ne vais certainement pas laisser partir le club, ni le laisser péricliter.”
Par ailleurs, elle indique que techniquement, cette délocalisation est purement impossible. Elle explique pourquoi. Extrait:
“C’est impossible dans les circonstances actuelles, puisque la licence est entre les mains du club amateur BO rugby, financé en grande partie par l’argent public. Là encore avec une généreuse subvention. Je ne vois pas pourquoi le président du BO rugby amateur irait permettre à un club professionnel de se délocaliser, c’est-à-dire de l’éloigner de sa raison d’être, de son territoire et de son ancrage.”
Pour conclure, elle explique que le club ne disparaîtra pas. Extrait:
“Certainement pas. Il n’y aura pas de disparition du Biarritz Olympique. On va se battre. J’aurai les Biarrots avec moi. On va trouver des solutions et on y arrivera.”