Dans un premier temps, ce-dernier explique que la réalisation d’un tel calendrier n’est pas de tout repos, bien au contraire.
En effet, de nombreux critères ont dû être pris en compte pour réaliser le calendrier du Mondial. Extrait:
“Ça nous a pris quelques jours et quelques nuits (rires). On a travaillé avec des algorithmes pour nous aider. Sachant qu’il faut également prendre en compte les heures de diffusion en Nouvelle-Zélande, en Australie, au Japon…, le potentiel billetterie selon les jours de match… c’est un bel exercice intellectuel que de mettre en place toutes les pièces du puzzle.”
Par ailleurs, il indique être extrêmement heureux que ce match entre la France et les All-Blacks soit le match d’ouverture de la compétition. Selon les spécialistes, ce sont entre 15 et 20 millions de téléspectateurs qui devraient regarder la rencontre en France. Extrait:
“Je suis ravi. On ne peut pas rêver mieux que débuter la compétition par une telle affiche. Bien sûr, on va perdre un peu d’argent. Car le match d’ouverture, quel que soit l’adversaire, aurait fait le plein. Tout comme le France-All Blacks quel que soit son jour… Mais je ne pouvais pas la jouer petit bras. Le retentissement de ce match va être énorme, va mobiliser tous les supporters, tous les médias. Les diffuseurs nous prédisent de 15 à 20 millions de téléspectateurs en France pour ce match en prime time un vendredi soir. C’est une énorme chance. On ne pouvait pas passer à côté.”
Pour conclure, Claude Atcher concède qu’au début, les Français n’étaient pas franchement pour jouer ce match d’entrée de jeu. Mais tout a finalement rapidement basculé. Extrait:
“Côté français, c’était mitigé au départ. Puis ils ont vite compris. Le risque n’est pas très grand, il n’y a pas énormément de risques de perdre contre l’Italie ensuite. Les Néo-Zélandais, eux, ne sont pas d’accord (sourire). Ils savent que l’équipe de France ne leur réussit guère en Coupe du monde. Les affronter chez eux, en match d’ouverture, dans un stade plein, c’est quand même tendu pour eux…”