Dès la fin de la rencontre, le sélectionneur Français Fabien Galthié a assumé sa décision de ne pas faire entrer en jeu Baptiste Serin, Romain Ntamack et Anthony Jelonch.
Interrogé à son tour dans les colonnes du Midi Olympique cette fois, l’entraineur de l’attaque des Bleus, Laurent Labit a également refusé de faire le moindre mea culpa ou d’admettre la moindre erreur.
Dans un premier temps, il indique qu’en décidant de positionner six avants sur le banc des remplaçants et seulement deux trois-quarts, la marge de manoeuvre du staff était limitée, surtout en cas de blessure chez les arrières, en fin de match. Extrait:
“On avait opté pour un 6/2 sur le banc de touche parce qu’on se doutait que sur ces matchs-là, le combat serait féroce. En optant pour ce dispositif, on était un peu coincés pour les trois-quarts : à la moindre blessure, on aurait pu se retrouver avec un flanker au centre ou à l’aile. Arrivé au dernier quart d’heure, on a eu une hésitation sur l’état physique de Brice Dulin, d’Antoine Dupont, de Virimi Vakatawa. Mais ils ne nous semblaient pas au bout, non plus.”
Pour mettre fin au débat, Laurent Labit explique que la défaite des Bleus n’est pas liée à la fatigue des joueurs. Extrait:
“Notre fin de match approximative n’est pas uniquement liée à la fatigue de nos titulaires puisque les joueurs entrés en jeu (Chat, Gros, Woki, Aldegheri, Cazeaux) ont eux aussi contribué à ces imprécisions.”