En effet, l’arbitrage a été pointé du doigt suite à cette rencontre, et à juste titre. Suite à ces critiques, World Rugby a estimé qu’il était temps de faire évoluer son protocole d’appel à la vidéo.
La première décision arbitrale qui a fait polémique ? L’essai accordé au deuxième ligne Maro Itoje, lequel a permis à l’Angleterre d’arracher la victoire en toute fin de match. Explications.
Lorsque le joueur Anglais se retrouve dans l’en-but Français, l’arbitre Monsieur Brace indique que sa décision terrain est “pas essai” car il n’a jamais été en mesure de voir le ballon être clairement aplati dans l’en-but Français.
Pourtant, l’arbitre vidéo Joy Neville n’a pas hésité à accorder l’essai à Maro Itoje alors qu’aucun plan vidéo ne montre clairement le ballon être aplati dans l’en-but Français. Si le protocole avait été suivi à la lettre, l’essai aurait dû être refusé puisque la décision terrain d’Andrew Brace était “no try”.
Selon les informations du Midi Olympique, World Rugby aurait décidé de prendre ses responsabilités et de modifier le règlement afin d’éviter que des erreurs de la sorte se reproduisent.
Plus concrètement : un arbitre qui n’aurait rien perçu de clair et évident en direct par rapport à une situation de jeu pourrait avoir le confort de s’en remettre totalement à l’arbitre vidéo, sans être obligé de donner son point de vue au préalable. Ce qui éviterait très certainement des polémiques de la sorte.
Ce n’est pas tout puisque, lors du Crunch, l’arbitre Andrew Brace a décidé de retourner une pénalité contre les Anglais après avoir vu, sur les écrans géants de Twickenham, qu’il avait effectué une erreur de jugement lors de sa première décision qui était en défaveur des Français.
Toujours selon Midi Olympique, World Rugby pourrait, à moyen terme, empêcher les arbitres de revenir sur leurs décisions initiales après avoir consulté des ralentis non demandés mais diffusés sur les écrans géants.
World Rugby souhaiterait tout simplement que les arbitres assument leurs décisions, quitte à ce que ces décisions ne soient pas les bonnes, plutôt que de donner un certain pouvoir aux réalisateurs lesquels pourraient influencer l’arbitrage d’un match en diffusant certains ralentis sur les écrans géants, durant la rencontre.