Dans un premier temps, le technicien Bordelais a rappelé combien il était compliqué de battre cette équipe Francilienne qui ne lâche rien. Extrait:
“Le Racing est une équipe très difficile à battre, très difficile à bouger. Je savais qu’ils allaient se resserrer du fait des nombreuses absences auxquelles ils ont dû faire face. On n’a pas réussi à mettre de vitesse, on était tendu avant le match. Le match ne s’est jamais vraiment lancé. Les dernières minutes étaient assez insupportables. Je me disais à la fin, quand on perd la touche à cinq mètres de leur ligne : « On est cons, on ne va pas réussir à le gagner ce match.”
Il est conscient que le spectacle n’a pas été au rendez-vous. Mais il s’en moque. Extrait:
“Il y a six mois, on n’aurait pas gagné ce match. Le caractère de l’équipe a été excellent. Je suis désolé pour le spectacle. En phase finale, on n’est pas là pour montrer qu’on sait jouer au rugby, on est là pour gagner les matches. J’ai apprécié le fait qu’on ne se soit pas désuni, le fait qu’on soit allé chercher cette victoire. On la mérite.”
Il estime cependant que ses joueurs auraient pu tuer le match plus rapidement. Extrait:
“On aurait pu tuer le match plus tôt, on a fait de belles séquences qui auraient pu nous permettre de marquer. Même si on n’avait pas pour objectif la finale ou la demi-finale de Champions Cup, on voulait aller le plus loin possible et pour l’instant c’est ce qu’on est en train de réussir à faire. C’est historique pour le club.”
Il précise être heureux que ses joueurs ne se soient pas “chiés” dessus. Extrait:
“On sait qu’on a très peu de matchs de phases finales au compteur. Mais ce qui me fait plaisir, c’est qu’on ne s’est pas chié dessus.”
Pour conclure, Christophe Urios évoque la prestation effectuée par son ouvreur Matthieu Jalibert. Il cible ses erreurs et tient également à le féliciter. Extrait:
“Aujourd’hui, je l’ai trouvé moins flamboyant que d’habitude, même si sur une ou deux actions, il est très dangereux. Quand il s’engage et qu’il tombe à quelques centimètres de l’en-but… Mais de façon générale, sur l’occupation du terrain, il a été très bon. Là où il progresse le plus, c’est dans l’attitude et dans la gestion du match. La dernière action me fout les boules. On vole un ballon en touche et il n’a pas à faire ça mais on lui pardonnera aujourd’hui.
La dernière pénalité, je savais qu’il allait la mettre, ça s’appelle l’orgueil du champion. Il n’a pas tergiversé. Il m’a regardé il m’a dit trois points. Je lui ai dit que s’il pouvait en mettre six, qu’il en mette six. Et je n’ai pas besoin de l’attendre au tournant. On sait ce qu’il vaut. Mais j’ai trouvé qu’il s’est beaucoup exposé cette semaine. Mais j’aime les gens qui disent les choses et qui font avancer le club. Ce sont les gens comme ça qui font avancer l’équipe. Aujourd’hui, Matthieu c’est un bon bonhomme au delà d’être un bon joueur. Mais il faut se protéger et faire attention.”