Ce-dernier est très satisfait par la prestation de ses joueurs qui ont enfin réussi à regagner au Michelin, une première depuis 20 ans.
Il ne manque pas de sortir une punchline pour ceux qui donnaient Toulouse large vainqueur de l’ASM. Extrait:
“Ceux qui nous donnaient largement favoris ont des télés en bois ou ne regardent pas ce que fait Clermont depuis plusieurs semaines. Quand tu n’es pas capable de gagner depuis vingt ans quelque part, c’est qu’il y a une raison. Clermont reste une équipe majeure de notre Championnat, un club qui force le respect par son organisation et la qualité de son rugby. Aujourd’hui, il fallait un grand Stade Toulousain pour gagner à l’extérieur. Les conditions n’étaient pas forcément les meilleures pour les deux équipes qui avaient plutôt envie jouer, mais on ne va pas s’autoflageller, on va prendre cette victoire et se préparer à rejouer dans notre Top 14 pendant deux journées.”
Il rappelle que ses joueurs ont également été capables de s’imposer au Munster le week-end dernier. Extrait:
“Ces deux dernières semaines, on fait deux performances dignes de ce nom à l’extérieur dans une compétition qui tient à cœur à l’ensemble du club. Gagner au Munster et à Clermont, en récupérant les internationaux quasiment au dernier moment, avec nos contraintes du moment, c’est fort. Aujourd’hui, on a fait preuve de caractère et de pragmatisme malgré les deux pénalités manquées au début qui laissait augurer un match fermé. On n’a pas réussi à enclencher nos mouvements, si ce n’est sur une ou deux actions en seconde période. On sait que cette équipe de Clermont est redoutable sur les duels. Après, on ne s’est jamais senti très en danger, malgré un retour de Cheslin Kolbe sur Matsushima en fin de match qui compte fort.”
Selon lui, le Stade-Toulousain s’est imposé à Clermont principalement grâce à sa grosse conquête. Extrait:
“C’est notre conquête qui nous envoie en demi-finale. Elle a été à la hauteur de l’événement. Nos remplaçants ont eu aussi beaucoup d’effets sur la dynamique et sur la conquête. De toute façon, aujourd’hui, on ne joue plus à 16 ou à 17 mecs mais à 23, à l’image de la dernière action, où Baptiste Germain n’est pas loin de marquer sur son premier ballon ou presque. On a la chance de disposer devant, d’un effectif taillé pour gagner. Derrière, on est un peu plus en flux tendu, mais j’espère que les quinze jours qui arrivent nous permettront de rentrer du monde. Quoi qu’il arrive, cette Coupe d’Europe restera celle des années Covid.”
Ugo Mola indique être conscient que la période est très spécialise avec la crise sanitaire. Cependant, il explique que remporter ce trophée, même en période de Covid, reste extrêmement important. Extrait:
“On sait tous que le virus a impacté certaines équipes. Il ne faudra pas claironner le jour où on sera peut-être en mesure de la gagner. Maintenant, c’est un titre. Je ne pense qu’on y mettra un petit astérisque pour dire que c’était sous Covid. La seule chose que je regrette après ce tirage au sort qui nous opposera Bordeaux à Toulouse en demi-finale, c’est qu’il n’y aura personne dans les tribunes. C’est la plus grosse frustration, parce que des moments comme ça, une troisième demi-finale en trois ans d’une compétition majeure, on a envie de les partager avec nos supporters. Je ne sais pas si on aura l’occasion de jouer une finale. Il y a Bordeaux sur notre route, qui est équipé lui aussi pour franchir un tour de plus.”
Pour conclure, Ugo Mola a un mot pour le futur adversaire de son équipe : Bordeaux-Bègles. Extrait:
“Il y a Bordeaux sur notre route et l’UBB est équipée avec son effectif pour aller aussi en finale.”