Il exprime dans un premier temps sa fierté.
Il est très heureux que son équipe ait réussi à tenir lors des cinq dernières minutes de la rencontre. Extrait:
“Le premier sentiment, c’est beaucoup de fierté par rapport à l’opposition, et aussi à notre état d’esprit. Sur un match couperet, avoir cette capacité à tenir le bras de fer, à ne pas s’écrouler non plus dans les moments difficiles, c’était essentiel. Notamment dans les cinq dernières minutes, où on croit tenir le match et où on se rend compte qu’on ne le tient plus. Il y a beaucoup d’enseignements dans ce match qui nous serviront pour l’avenir. On savait que sur le plan physique, on avait la capacité. Après, c’est sur le plan de l’expérience qu’il fallait répondre présent et on a réussi à le faire par notre charnière.”
Le pilier Bordelais ne manque pas de féliciter son ouvreur Matthieu Jalibert.
Selon lui, son coéquipier effectue cinq dernières minutes exceptionnelles. Extrait:
“Quand on voit les cinq dernières minutes de Matthieu, hormis le ballon qu’il se fait prendre, il fait cinq minutes où il est à un niveau incroyable. Il ne fait que monter de sortie en sortie donc je suis très content pour lui. Puis, ça met en confiance le pack et moi aussi en tant que capitaine car je sais qu’on a un buteur sûr, mais aussi un ouvreur capable de gérer le match dans les moments critiques comme dans les cinq dernières minutes, et accélérer quand il faut.”
Pour conclure, Jefferson Poirot estime qu’il fallait absolument tenter cette ultime pénalité, avec le vent dans le dos. Extrait:
“Je pensais qu’il fallait la prendre parce qu’il les a passées de là à l’échauffement. Avec le vent dans le dos, il fallait au moins la tenter. Matthieu en avait encore assez dans les jambes pour passer cette pénalité à 55 mètres.”