Certains se demandent pourquoi le champion du monde en titre connaît une petite baisse de régime et n’arrivent pas à effectuer de nouveaux exploits comme il en a fait à de nombreuses reprises les saisons passées.
Récemment, le joueur a indiqué avoir été freiné par une blessure. Il regrette de ne pas être à 100% de ses moyens. Extrait:
« J’ai été blessé un certain temps. Heureusement, ça n’a pas duré trop longtemps. Mais ça m’a fait mal à la tête et ça a forcément pesé sur mes performances. Cette saison, je n’ai pas toujours pu m’exprimer à 100 % de mes moyens. »
Fin novembre, le manager Toulousain Ugo Mola rappelait que Cheslin Kolbe n’était pas un extraterrestre et qu’il ne pouvait pas toujours effectuer des exploits. Extrait:
« Cheslin a joué vingt minutes ce soir, et vous l’avez vu, il avait vraiment besoin de jouer, au regard de sa prestation. Donc, il faut arrêter de le voir comme un soleil. C’est bien beau les statuts, mais le problème du sport de haut niveau, c’est qu’ils sont remis en cause tous les week-ends. »
Interrogé via L’équipe, l’ancien Toulousain Erik Bonneval, Cheslin Kolbe traverse une petite période de turbulence avec un contrecoup par rapport aux trois merveilleuses saisons effectuées avec le club de la Ville Rose. Extrait:
« Il subit peut-être aujourd’hui le contrecoup des trois dernières saisons exceptionnelles qu’il a réalisées, avec un gros enchaînement de matches et un titre de champion du monde. À chaque sortie, c’était un extraterrestre. Là, avec ce petit coup de barre, il est juste redevenu humain. Peut-être aussi que les défenses s’adaptent, qu’elles ont compris qu’il ne fallait pas se jeter sur lui. Je trouve également qu’il relance parfois un peu trop seul. C’est le danger, quand on est moins bien : on veut souvent trop en faire. »
De son côté, Emile Ntamack ne se veut pas inquiet. Extrait:
« C’est un garçon qui reste toujours dangereux, qui mobilise les défenses, qui est capable à tout moment sur un exploit de casser un plaquage et de franchir. Après, qu’il soit moins efficace aujourd’hui qu’hier, bon… Est-ce que pour autant l’équipe marche moins bien ? Non. Ça veut dire que le Stade a moins besoin d’un “Chess” au-dessus du lot. C’est plutôt rassurant, d’autant que les grands joueurs se réveillent toujours dans les moments importants pour faire la différence. »