L’occasion pour le joueur Francilien de revenir sur son transfert du Stade-Français Paris au Racing 92.
Dans un premier temps, il explique comment tout a commencé. Extrait:
“Pendant le Tournoi des VI Nations. C’est mon agent qui m’appelle et qui me dit: “J’ai une mauvaise nouvelle pour toi, le Stade Français souhaite te libérer, mais j’ai une bonne nouvelle, c’est que le Racing est très intéressé pour te reprendre.”
Il affirme pouvoir comprendre le choix du club Parisien. En revanche, il n’a pas apprécié la sortie médiatique du propriétaire du Stade-Français, Hans-Peter Wild qui lui a rejeté la faute dessus. Extrait:
“Je peux comprendre le choix du Stade Français, on en a discuté. Mais il y a des façons de faire… On aurait pu me concerter avant mais je ne leur en veux pas. C’est la vie et le rugby d’aujourd’hui. Tout a été mis à plat, sauf cette intervention de monsieur Wild qui m’a un peu déçu. C’est comme ça, c’est aussi le jeu…”
Selon lui, son ancien président a voulu lui donner une mauvaise image en utilisant les médias. Il ne l’accepte pas. Extrait:
“C’est le seul truc qui m’a déçu. J’ai trouvé ça triste. Il a voulu me donner une image qui n’est pas la vraie. Les connaisseurs, mes amis et les joueurs du Stade Français le savent très bien. J’ai accepté de partir parce que cela permettait au Stade Français de recruter cinq joueurs et que je n’étais jamais là. Quand ils m’ont expliqué ça, je l’ai compris. Mais je voulais qu’ils me l’expliquent en face, comme des hommes. C’est moi qui ai voulu ce côté humain, plus que ce l’on peut croire en lisant la presse…”
Pour conclure, Gaël Fickou rappelle à tout le monde que c’est le Stade-Français qui a été à l’initiative de son départ vers le Racing. Extrait:
“Tout le monde sait que mon départ est à l’initiative du Stade-Français. Sinon, ils n’auraient pas signé le contrat. Si on réfléchit deux secondes et qu’on n’écoute pas bêtement, ou plutôt de manière inconsciente, ce qui se dit, pour signer un contrat, il faut deux personnes. Je n’ai forcé personne à le signer. C’est pour ça que ce qui m’a déçu, c’est que certains se contentent juste de lire un papier d’une personne qui peut écrire n’importe quoi, et on se fait un avis bêtement. La vraie histoire, tous les joueurs la connaissent. Ce sont eux qui ont voulu me libérer et dans ces conditions, j’étais content de venir au Racing, et nulle part ailleurs. J’aurais eu le choix d’aller ailleurs, mais c’est le club qu’il me faut pour progresser, pour encore grandir et surtout pour gagner. On a quatre ans pour soulever quelque chose.”